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Rien de nouveau sous le soleil !
Les anciens, depuis des temps immémoriaux, ont toujours critiqué la jeunesse. Et pourtant …
Je suis tombé, dans le TGV, sur
le magasine scientifique allemand «
G.I.T. Laboratory Journal » de septembre 2013, qui donne les grandes tendances de la Recherche dans l’industrie pharmaceutique. Après une lecture à l’envers, qui consiste à commencer par la fin et à finir par le début (aller savoir pourquoi ?!?!), j’ai commencé à lire
l’éditorial et cela avec un certain intérêt.
L’éditeur, le docteur Arne Kusserow (à qui j’ai demandé l’autorisation d’écrire à propos de son éditorial) y fait
un constat très critique quant aux comportements de sa propre génération et des impacts sur la nouvelle qui arrive. Il pose clairement le problème de la responsabilité de sa génération.
Constat, alarmant et symptomatique, «
Quelques que soit le sujet, professionnel, politique ou de vie privé, tout se passe comme si de nos jours personne ne voulait vraiment affronter les problèmes ».
Il continue avec «
et pourtant ces problèmes sont évidents et doivent être résolus » et de citer quelques-uns de ses problèmes tout en constatant
notre incapacité, sans précédent dans l’histoire, à vouloir s’engager pour les régler, préférant les léguer à la génération suivante.
Ce constat, je le partage car je le vis (nous le vivons) au quotidien. Il est aussi celui de mes collègues espagnols, italiens, allemands et bien sûr français, avec qui je discute lors de mes pérégrinations professionnelles.
La vieille Europe semble bloquée et les politiciens de tous bords aveugles aux réalités qui nous entourent (on m’a dit récemment «
pourquoi donc se couperaient-ils leur propre tête ?).
Et pendant ce temps-là,
la jeunesse et la société toute entière se désespère faute d’avoir la possibilité d’envisager un avenir autre que bien sombre. Faudra-t-il en passer par une Révolution que beaucoup appellent de leurs vœux, l’arrivée des extrêmes ou celle d’un Robespierre ? La situation est explosive et la colère gronde.
Pour ma part, je préfèrerais
le rebond salvateur d’une société qui se remettrait en marche.
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