Rwanda : la mémoire, l’histoire, l’oubli… et le pardon
On a longtemps espéré une « sortie par haut » de la crise mémorielle liée aux responsabilités de la France au Rwanda avant, pendant et après le génocide des Tutsi. Ce fut une longue route. Encore une fois, une génération fut nécessaire pour que des mots cathartiques puissent se dire. Emmanuel Macron avait seize ans au moment des faits. Dans une séquence en trois temps ─le rapport Duclert, son discours depuis le mémorial de Gisozi et la réponse de Paul Kagamé─ le président français a réussi la sortie par le haut. Il l’a faite sous le patronage, et avec les mots, de Paul Ricoeur dont il