Brexit

Brexit : la paranoïa britannique avide de souveraineté douchée

Le Brexit a eu lieu. Vraiment ? Nos amis populistes anglais s'en glorifient. Souveraineté enfin retrouvée ! Comme l'a dit Ursula von der Leyen à Boris Johnson, avec le calme qui la caractérise : vous êtes souverains pour sortir de l'Union Européenne, mais pas pour y entrer ou y rester. Tout est dit, mais Boris n'a pas encore compris. Comme il n'a pas encore compris les Européens qui savent depuis longtemps que "fair play est un mot intraduisible en anglais". Les entrepreneurs anglais avaient déjà compris. La City est en train de comprendre : https://www.agefi.fr/financements-marches/actualites

Ils ne sortiront pas

Boris Johnson est le premier ministre d'un Royaume très Désuni. Il est inutile de rappeler ici la situation rocambolesque du Brexit, la presse en fait ses choux gras depuis bientôt quatre ans. Il n'est pas non plus nécessaire d'ajouter de nouveaux pronostics sur la date de sortie de cette crise. Ce sont les raisons de l'apparition de la crise qui vont alimenter notre propos. L'adhésion à l'UE est ressentie par beaucoup de Britanniques comme une perte de souveraineté. Une proportion importante d'entre eux voient ainsi dans le Brexit la restauration d'une souveraineté qu'ils estiment bien mise à

Europe : l'adhésion populaire toujours intacte !

Une Europe qui reste le cadre le plus abouti pour la défense des droits et des libertés individuelles, une Europe à laquelle les peuples sont plus attachés qu'on ne le croit, une Europe qui a su se montrer résiliente face aux crises et qui s'est adaptée, une Europe qu'on pourrait facilement rendre plus démocratique et plus efficace dans sa prise de décision, voilà en substance le message que nous a délivré Guillaume Klossa 1, lors de son intervention dans une Matinale du Club. L'Europe, rappelle Guillaume Klossa en préambule, s'est surtout construite autour de « droits fondamentaux » (dignité

L’Europe des Britanniques : belle, vue de l’extérieur

Au Royaume-Uni, comme ailleurs, la classe moyenne est bousculée par la mondialisation. Comme ailleurs la crise de 2008 a été dévastatrice, comme ailleurs la bureaucratie bruxelloise exaspère et, comme ailleurs, des forces politiques agitent les tensions liées à l’immigration et au marché unique. Cela suffit-il à provoquer un référendum à haut risque sur l’adhésion à l’UE ? Aucun dirigeant français n’aurait imaginé poser au peuple une question aussi directe ; le premier ministre Cameron, si. Il n’agit pas à la légère, il s’appuie sur les fondamentaux de la politique britannique. La Grande