Nucléaire

Australie, éternel dominion ?

L’annulation par le gouvernement australien du contrat pour la conception et la fabrication de douze sous-marins d’attaque à propulsion diesel, et son remplacement par un partenariat (AUKUS) avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne pour l’équipement d’engins à propulsion nucléaire, est une décision dont la portée est considérable. Pour l’Australie, le changement de posture révèle un certain nombre de fragilités et d’incertitudes. Revue depuis Canberra. Politiquement d’abord. Si les Etats et les Territoires de la Fédération mènent des politiques économiques et sociales audacieuses et souvent

Le retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien pourrait être une bonne nouvelle !

Le retrait des États-Unis d’un accord durement négocié et, au dire des observateurs les plus avisés, respecté par la partie iranienne pourrait être l’occasion de relancer le multilatéralisme. Qu’Européens, Russes et Chinois proclament leur volonté de maintenir cet accord et il perdurera. Quel est le frein ? La crainte qu’ont nos entreprises de s’engager en Iran et la terreur de notre système bancaire de financer les opérations commerciales avec ce pays par crainte des représailles états-uniennes. Que l’Union européenne, la Chine et la Russie annoncent d’un front uni qu’elles s’opposeront à

Nuages sur l'accord nucléaire avec l'Iran

L’accord nucléaire du 14 juillet entre l’Iran et le groupe de puissances dit P5+1 (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie, plus l’Allemagne) a été à juste titre salué comme un succès historique, fruit de plus de dix ans d’efforts diplomatiques. Mais ce sommet atteint, restent encore tous les périls de la descente, c’est-à-dire d’une mise en œuvre qui va durer de dix à quinze ans. Le pari de l’accord, c’est qu’au bout de ce temps, la confiance ayant été retrouvée quant aux pratiques et intentions nucléaires de l’Iran, celui-ci pourra être accueilli dans la communauté