« Black », « blanc », « beur », « rouge », « vert », « gris », « marron », « miel » ou « jaune », gros, maigre, rachitique, obèse, malade ou en bonne santé, l'enfant est là. Ils sont tous autours de nous.
Vous les regardez peut-être. En avez peur peut-être. Ne les considérez pas peut-être. Souvent vous ne les voyez pas. Mais ils sont là et représentent demain.
L'enfant qui meurt là-bas à même une terre aride qui ne produit rien, un sol pillé de ses richesses. La gorge et le ventre tordus par la soif, la faim.
L'enfant qui ingurgite son soda et engloutit son Mc Do ici ne sait pas ce qu'il boit, ce qu'il mange. Chair à canon, cobaye destiné à l'industrie agroalimentaire et pharmaceutique. Bétail humain dès la naissance.
Vers quoi souhaitons-nous nous diriger ? « Le monde que nous leur laisserons » ? Une destruction totale de ce que la nature nous offre doublée d'une renonciation totale de notre humanité. Réveillons la conscience avant qu'elle ne s'efface définitivement dans les méandres d'un monde virtuel, bâti sur les ruines d'un monde bétonné, vidé de vie.
Afin que l'enfant puisse s'approprier, protéger et valoriser le vivant. Afin d'envisager l'avenir plus vert, plus aéré, plus serein, plus respectueux de l'environnement, offrons-lui la possibilité de devenir un être libre de planter et voir repousser tous les arbres et les fleurs massacrés.
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Les enfants sont notre avenir en effet. Ils portent en eux les germes du monde de demain. Ils sont la vie, enfants du monde, enfants de tout le monde.
Nous, adultes, avons pour mission première de les accompagner, de les éduquer (en grec educare signifie "conduire vers"). Leur donner les clés de compréhension du monde dans sa globalité (la culture), ouvrir leurs yeux et leurs coeurs sur les réalités d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs. Les instruire pour combattre les obscurantismes de tous ordres, les peurs, les incompréhensions. Leur présenter la différence et la diversité comme des richesses et non des obstacles.
Ainsi, avec eux, nous parcourrons régulièrement le monde. Au-delà de la théorie, c'est véritablement l'expérience qui fait sens. Avoir vécu un mois en Inde l'hiver dernier, en immersion au milieu de 600 enfants, dans les mêmes conditions qu'eux : sans eau ni électricité, avec du riz bouilli et des légumes trois fois par jour...
Faire sa toilette en se retournant le seau sur la tête ! Jubilatoire... surtout après avoir cherché l'eau (chaude) au puit. Après le robinet et son précieux liquide deviennent sacrés... Combien d'hommes n'ont pas accès à l'eau potable dans le monde ?
Manger à même le sol, assis en tailleur, tous ensemble dans un silence impressionnant. Alors que dans les cantines de nos écoles le bruit est insupportable... Et ils ne sont pas 600 alignées sur 8 rangs !
S'éveiller avec le jour, vivre au rythme de la nature, jouer avec des cailloux et des branches... communiquer avec les enfants au-delà des différences, se rendre compte qu'ils sont tous "enfants du monde".
Appréhender l'essentiel : la vie elle-même.
Apprendre le dépouillement pour faire la place à l'autre et à soi, se connaître, grandir dans la conscience d'être un élément du tout, grandir dans la fraternité...
Le récit de ce voyage a été publié dans le magazine trimestriel "Reflets" de l'été 2013.
(http://www.revue-reflets.org/ - dossier illustré de 4 pages "des vacances différentes).
Soyons attentifs aux enfants et aux jeunes autour de nous, pour les accompagner vers la construction d'un monde meilleur dont ils seront les artisans de demain.
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Moi-même sortit de l'enfance,
mais sans peine de l'adolescence,
"Les enfants de la nature" ainsi écrit,
m'encourage à vous dire merci!
Mais si vous voulez réveillez la conscience,
Encouragez votre entourage,
A ne plus vivre ce mirage,
En chantant la pleine conscience!
Car si aujourd'hui nous sommes du bétail,
L'histoire et les croyances ne peuvent pourfendre cet éventail,
Qui nous cache la direction,
de nos premières réflexions!
Bonne continuation à vous le Club des vigilants, et une fois de plus merci pour tout ces beaux écrits.
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