
Cela fait maintenant de nombreuses années que les entreprises françaises (mais pas uniquement) sont passées à la moulinette
des méthodes Qualité, Sécurité ou Management anglo-saxonnes ou japonaises. La mondialisation étant, il s’agissait d’uniformiser les modes de travail et pour les entreprises concernées d’accroître leur acceptation sur un marché globalisé.
Il n’y aurait donc qu’une façon de travailler, respectable, à laquelle il faudrait tous se conformer ?
Pourtant l’histoire a montré, et cela à maintes reprises,
qu’il était possible de bien travailler … différemment.
N’y avait-il de produits de qualité avant les années 60 ?
De grandes réalisations n’ont-elles pas été réalisées avant la découverte et la mise en place de ce formalisme du travail ?
Les sciences fondamentales et humaines n’ont-elles pas démontré que c’est
de la diversité que venait la richesse ?
Ne faut-il pas sortir des sentiers battus (think out of the box) pour provoquer une avancée significative ?
Par ailleurs, les grandes fusions de sociétés de ces dernières années ont chaque fois mis en évidence
la vraie difficulté rencontrée à fusionner les cultures d’entreprises. Qu’en est-il alors des cultures nationales et locales ?
Humaniste, j’ai tendance à penser et à croire
qu’il y a du bon en toute chose et que chaque individu, chaque groupe, quelque soit son origine, a quelque chose à apporter à l’ensemble.
Heureusement que dans un orchestre, tous les musiciens ne jouent pas du même instrument !
Pour ma part je suis convaincu, que malgré les difficultés actuelles les pays d’Europe et en particulier de ceux du sud, Italie, Grèce, Espagne, Portugal et France, vont finir apporter leur contribution à l’Europe ...
La Latinitude ... si ils ne l’apportent pas déjà !
J’entends déjà les réactions, la Latinitude … c’est un nouveau nom pour les dettes ?
Peut-être, mais pas que !!!
Car la Latinitude, c’est un art de vivre, une condition, celle de prendre la vie avec une certaine légèreté, nécessaire, une façon d’être humain malgré tout, tout en sachant que le soleil, même s’il nous réchauffe, peut quelquefois aussi brûler.
La Latinitude c’est une résilience qui s’inscrit dans la durée à la façon chinoise. Et peut-être qu’en raison de la proximité avec l’Afrique, c’est aussi une façon d’être africain et d’approcher un peu la Négritude.
Merci Léopold d’avoir permis à chacun de retrouver son essence et ses racines !
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