Selon l’OMS, la pandémie de grippe A (H1N1) touchait près de 300 000 personnes dans le monde au 18 septembre 2009. La pandémie actuelle surprend par sa vitesse de propagation – en six semaines le virus H1N1 parcourt la même distance que d’autres virus en six mois ! – et "rassure" par son côté "bénin" – à ce jour, on compte environ 3500 décès, soit un peu plus de 1 % des personnes contaminées.
La plupart des experts estiment que l’heure de vérité sonnera à l’automne et, pour l’essentiel, deux scénarios sont envisagés. Un troisième pourrait être encore plus ravageur.
Le premier, optimiste, mise sur une décélération de la contamination et une disparition progressive de la maladie comme ce fut, en 2003, le cas avec la grippe aviaire.
Le deuxième, pessimiste, anticipe sur une accélération de la pandémie avec des millions de personnes touchées, des centaines de milliers de victimes probables et des conséquences économiques et sociales douloureuses dans un contexte extrêmement dégradé par une crise sans précédent.
Le troisième, le vrai scénario noir, pourrait advenir suite à une mutation "maligne" du virus ou, pire encore, d’une recombinaison du virus actuel avec des souches grippales plus virulentes dont le virus H5N1 qui tue près de… 60 % des personnes contaminées !
Commentaires
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L'affirmation que ce virus tue près de 60% des personnes contaminées est totalement fausse. Demandez aux mèdecins.
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@ Marianne : Peut-être me suis-je mal exprimée. Je parle du virus H5N1 de la grippe aviaire qui lui a tué, en 2003, près de 60 % des personnes contaminées. Bien entendu, le nombre de cas répertoriés (contaminations au H5N1) à l'époque était bien en deça de celui atteint aujourd'hui pour le virus H1N1...
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