Une entreprise spécialisée dans le placement d’hôtesses pour des salons ou autres événements vient d’être condamnée pour fichage ethnique. Pour sa défense, elle rejette toute motivation de discrimination et invoque les desiderata de ses clients qui, pour certains, préciseraient ne pas vouloir de noires ou d’arabes. Nous sommes en France
Barack Obama, un noir, vient d’être élu président. Nous sommes aux Etats-Unis. La différence ? Dans ce dernier pays, on assume et on corrige. Dans le premier, on préfère jouer à l’autruche.
Il est vrai qu’en France Affirmative Action est traduit par discrimination positive. Ce qui est entendu, ressenti, considéré comme une discrimination à l’envers où le mérite aurait peu de place. Il est temps de dépasser la querelle des mots et de mettre en œuvre une véritable "Action de promotion de la diversité" où ce serait le mot action qui compte.
Commentaires
Permalien
Intéressante remarque, en effet. Il est souvent dommage de constater qu'aujourd'hui encore, le poids des mots et leur sens peuvent être manipulés selon certains critères, dans un but péjoratif, neutralisant ou faussement constructif. L'art de la désinformation et de la langue de bois a de beaux jours devant elle, d'autant plus que certains cultivent le tout sans en mesurer les conséquences.
Ajouter un commentaire