En 2015, on saura si l’Union Européenne est capable de changer
Avec trois petites pages de conclusions, loin des énumérations fastidieuses précédentes, le premier Conseil européen présidé par Donald Tusk s’est inscrit dans le vent de renouveau qui souffle à Bruxelles. Deux priorités seulement ont été inscrites à son agenda : l’investissement et la situation en Ukraine. En même temps il entérine le programme de travail de la Commission et lui assigne des délais de trois à six mois, inhabituellement courts pour présenter les propositions de mise en œuvre. Pour l’investissement, il s’agit de créer un Fonds Européen pour les Investissements Stratégiques (FESI