Energie

Carton vert à deux accords sur l'énergie qui marquent deux progrès.

-Le premier est l'accord des pays du G7 (réunis début juin en Bavière) sur la décarbonisation de l'économie mondiale. Après l'accord il y a 5 ans sur l'objectif (ne pas dépasser les 2 degrés) il y a un accord sur un "comment" : une baisse des rejets de CO2 de 40 à 70% d'ici 2050 par rapport à 2010. -Quels moyens pour y arriver ? Une piste est notre second carton vert : l'appel lancé le 1 er juin dernier par 6 compagnies pétrolières et gazières européennes pour demander aux Etats et à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) d'accoucher d'un mécanisme de

Françoise Thom : Pourquoi la Russie lui fait peur

« L’Etat russe, comme l’Etat soviétique avant lui, n’est au fond qu’une gigantesque armée qui s’appuie sur une gigantesque police et sur un appareil de propagande tentaculaire. En face de cet état-garnison rassemblé autour de son chef se trouve une Europe minée de l’intérieur, démoralisée, divisée, affaiblie par la crise, handicapée par la relative médiocrité de sa classe politique, inconsciente même du danger dans lequel elle se trouve». Cette phrase est de l’historienne François Thom qui ne cesse d’alerter les Européens sur ce que sont, à son avis, les véritables desseins de la Russie de

En 2015, on saura si l’Union Européenne est capable de changer

Avec trois petites pages de conclusions, loin des énumérations fastidieuses précédentes, le premier Conseil européen présidé par Donald Tusk s’est inscrit dans le vent de renouveau qui souffle à Bruxelles. Deux priorités seulement ont été inscrites à son agenda : l’investissement et la situation en Ukraine. En même temps il entérine le programme de travail de la Commission et lui assigne des délais de trois à six mois, inhabituellement courts pour présenter les propositions de mise en œuvre. Pour l’investissement, il s’agit de créer un Fonds Européen pour les Investissements Stratégiques (FESI

Le Club des Vigilants rend hommage à Christophe de Margerie

Beaucoup de choses ont été dites à l’occasion de la disparition tragique de Christophe de Margerie. Au Club nous nous souvenons de sa fidélité au Club et à Marc Ullmann son fondateur. Son soutien ne s’est jamais démenti, financier, amical, intellectuel. Jamais il n’a interféré avec les positions du Club, pas toujours en ligne avec les siennes, loin de là. Et beaucoup d’entre nous se souviennent du dernier petit déjeuner du Club qu’il a animé, pétillant d’intelligence et d’humour, comme d’un très grand moment sans langue de bois. Jérôme Cazes. Président du Club

L’Europe a peut-être un vrai leader

Jean-Claude Juncker a constitué la nouvelle Commission européenne qui doit prendre ses fonctions au 1er novembre 2014. C'est une Commission réorganisée, pilotée par un Président assisté de sept Vice-présidents, chacun d'eux ou d'elles chargé d'un rôle de leader dans un domaine prioritaire, dont Frans Timmermans qui sera le bras droit du Président. Cette organisation dessine les grandes priorités pour le mandat : emploi, croissance et investissement, marché numérique unique, énergie et changement climatique, union monétaire et économique, meilleure régulation. Pour faire face à un défi

Ukraine/Russie : Je te tiens, tu me tiens par le gazoduc

A lire et écouter le ballet des commentaires sur les éventuelles sanctions contre la Russie et les éventuelles représailles de la Russie contre nous on croirait assister à un échange de tennis. On ne sait plus très bien qui serait le plus ennuyé de l’interruption des livraisons de gaz. Eux ou nous ? Cette ambivalence signifie qu’il y a une vraie interdépendance entre l’Europe Occidentale et son énorme voisin Russe. Elle n’est pas encore considérable mais elle a évidemment vocation à croitre. Ce n’est pas vrai qu’on peut envisager une guerre économique avec la Russie comme un embargo sur la

L'économie américaine en question

« Pourquoi n’est-on pas capable d’exiger le même degré de sécurité financière qu’on exige de sécurité nucléaire alors que les risques sont du même ordre de grandeur ? ». C’est la question que pose Olivier Berruyer, fondateur et animateur du site www.les-crises.fr, en introduction à cette vidéo, réalisée par Sky et son équipe, sur les Etats-Unis. Aux côtés d’Olivier Berruyer, Hervé de Carmoy, président de Grosshill Property, Philippe Béchade, chroniqueur sur BFM et RFI, Olivier Delamarche, analyste financier et associé-gérant de Platinium Gestion passent au crible les principaux indicateurs

Allemagne : gaz de schiste vs nucléaire

On loue à raison comme une vertu démocratique la sortie du nucléaire décidée par l’Allemagne puisque 70 % de la population est pour. On loue aussi le volontarisme allemand qui fait que, d’ores et déjà, 25 % du mix énergétique allemand provient des renouvelables. Sur ce dernier point, Christian Stoffaes, co-président du conseil d’analyse économique franco-allemand qui s’exprimait jeudi 12 septembre aux cotés de Hans-Joachim Otto, Secrétaire d'État parlementaire du ministère fédéral de l'Économie, de l’Energie et de la Technologie en Allemagne a remis les pendules à l’heure. Tout d’abord, dit-il

Economie de l’énergie nucléaire et intervention des Etats

A la toute fin août, l’information tombe : « La France et les États-Unis ont signé les 13 et 28 août 2013 une déclaration conjointe sur la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires. Cette déclaration affirme l’engagement des deux pays à contribuer à l’établissement d’un régime mondial de responsabilité civile nucléaire permettant une juste indemnisation des victimes d’accidents nucléaires… » [1]. Cette initiative rappelle, si besoin, la nécessaire intervention des Etats dans le champ de la réparation des dommages occasionnés du fait des installations nucléaires. Dès le début des

Doutes sur la rentabilité de l'énergie nucléaire

La catastrophe de Fukushima fait réfléchir les investisseurs. De nouveaux dégâts apparaissent chaque jour et nul ne sait encore quel sera le montant de l'addition totale. On ne sait pas davantage combien l’État japonais prendra en charge et combien la société Tepco devra débourser. Peut-être ce décompte servira-t-il de précédent et aidera-t-il d'éventuels futurs investisseurs à fixer le montant des provisions qu'ils devraient prévoir en cas de catastrophes. En attendant, les financiers freinent … autant que les écologistes.