Energie

La divergence énergétique entre la France et l’Allemagne est-elle problématique ?

La divergence des choix énergétiques entre une Allemagne qui sort complètement du nucléaire et une France qui envisage seulement de ramener sa part à 50% dans la production d’électricité risque de devenir un problème. C’est en tout cas ce qu’estime Christian Stoffaes, co-président du conseil d’analyse économique franco-allemand qui s’exprimait jeudi 12 septembre aux cotés de Hans-Joachim Otto, Secrétaire d'État parlementaire du ministère fédéral de l'Économie, de l’Energie et de la Technologie en Allemagne au cours d’une rencontre organisée par le Club des Vigilants et l’ Atelier de la

Le « tournant » énergétique allemand entrera dans sa deuxième phase après les élections

Dès le lendemain des élections du 22 septembre que devrait gagner la chancelière Angela Merkel il faudra amorcer la deuxième phase du grand « tournant » énergétique qu’a pris l’Allemagne en décidant de sortir complètement du nucléaire après Fukushima. C’est ce qu’a expliqué Hans-Joachim Otto, Secrétaire d'État parlementaire du ministère fédéral de l'Économie, de l’Energie et de la Technologie en Allemagne (libéral FDP) jeudi 12 septembre aux nombreux auditeurs du Club des Vigilants et de l’ Atelier de la République dans le cadre d’une visite de deux jours à Paris destinée à expliquer la

Respectons les lois de la nature

A une heure où les turpitudes humaines ne peuvent inspirer que le plus grand mépris et sans tomber dans les travers idéologiques de la dite écologie, il est bon de revenir aux vrais fondamentaux c'est à dire aux lois de la physique qui, quoique l'on en dise, sont les seules à vraiment régir notre existence. Le passage récent à l'heure d'été est une bonne illustration des dérives de nos sociétés. Nous sommes maintenant dans un système horaire à TU (Temps Universel, héritier de G.M.T. Greenwich Mean Time) plus deux heures. C'est complètement aberrant. La France est à cheval sur le méridien de

Gaz de schiste : pourquoi il faut le laisser là où il est !

Il y a de très gros intérêts financiers derrière l’exploitation du gaz de schiste. Et beaucoup de « grandes plumes » prennent cette plume pour stigmatiser la prudence absurde que représenterait le refus politique d’exploiter le gaz de schiste français. Jusqu’à André Comte-Sponville dans le dernier numéro de Challenges qui affirme n’y connaitre rien, mais évoque le risque « suicidaire » du refus de toute innovation et le danger « d’obscurantisme » qui nous guette. Je n’y connais rien non plus, mais voudrais, de façon un peu provocatrice peut-être, rappeler deux choses simples. - Nous parlons

Algérie : après le pétrole et le gaz, le déluge

Un nouveau chef de gouvernement, Abdelmalek Sellal, est enfin nommé quatre mois après les législatives du 10 mai qui ont vu le FLN rafler la mise dans une élection où le premier parti est, avec 48 %, celui de l’abstention. Est-ce le signe d’un nouveau départ pour son 3ème mandat ou la confirmation du mandat de trop pour Boutef comme le nomment les Algériens, maître incontesté de la politique gouvernementale ? Regrettera-t-il l’amendement constitutionnel de 2008 lui permettant de briguer ce 3ème mandat ? Que pensent les Algériens, cinquante ans après l’indépendance, de la situation de leur pays

Du recyclage à l’écoconception

Il y cent ans, il suffisait de sortir les déchets des villes. Plus tard, il a fallu les éliminer. Maintenant, les opérateurs doivent les valoriser et les industriels s’efforcer de fabriquer des objets le plus recyclable possible. Que peut-on espérer ? Faut-il croire aux sirènes du « zéro déchet » ? Mais tout d’abord un petit mot sur SITA France, filiale du groupe GDF-SUEZ. Créée en 1919, la Société Industrielle des Transports Automobiles (SITA France) emploie aujourd’hui 23 000 salariés et génère près de 3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Mes responsabilités, ces douze dernières

Pétrole et gaz : horizon 2030

L’énergie est au cœur de tout. Elle est indispensable à l’économie et à la société toute entière. L’énergie c’est, en un mot, la vie. Il n’y aurait ni informatique, ni Google, ni Twitter sans énergie. Il n’y aurait pas non plus de transports. Dans ce secteur – oh ! Combien stratégique - on peut tout à la fois dire que rien n’a changé et que tout a changé. Ce qui ne change pas ? Ce sont les fondamentaux. La géologie, par exemple, ne change pas. A l’horizon 2030, les grands équilibres énergétiques mondiaux ne seront pas très différents de ceux d’aujourd’hui non plus. Ce qui change ? C’est le

Nouvelle démocratie énergétique

Notre corps est irrigué par le sang, l’énergie, l’information. Les sociétés aussi. Elles vivent grâce à trois flux principaux : le flux d’énergie, le flux d’informations et les flux financiers. Les trois ont connu des destins divers ces trente dernières années. Le flux des énergies fossiles, consommées sans modération, a conduit au réchauffement climatique, un enjeu majeur pour le futur. Les flux d’électricité, non maîtrisés, ont conduit à des augmentations de prix pour le consommateur et vont continuer à le faire. Le flux d’informations, avec Internet, les réseaux sociaux, les moteurs de

Une baisse inéluctable de la part du nucléaire

Dès qu’on parle du nucléaire, les esprits s’échauffent. Pourtant, indépendamment de tout effet "Fukushima", de montée de sentiments anti-nucléaire ou de volonté de complaire aux verts, la réduction de la part du nucléaire dans le mix électrique français est inéluctable. Selon Jean-Marie Chevalier, ancien Directeur du Centre de Géopolitique de l’Energie et des Matières Premières (CGEPM) à l’université Paris-Dauphine et Senior Associates au Cambridge Energy Research Associates (CERA), cette baisse tient à plusieurs raisons dont : Le besoin urgent de diversification du mix électrique français où

Pour les USA, l’eau est déjà une ressource stratégique...

La revue Water Ressources Research a publié, début avril, les résultats d’une étude relative à la production de carburant à partir d’algues. Selon cette étude, coordonnée par Mark Wigmosta, la culture d’algues à des fins énergétiques permettrait aux Etats-Unis de réduire ses importations de pétrole de 17%. Cette conclusion conforte les objectifs de l’« Energy Independence and Security Act » selon laquelle 10% de la consommation américaine de pétrole devra, d’ici 2022, être d’origine « bio ». Déjà connue des scientifiques, la solution de l’algocarburant présente de nombreux avantages. Outre des