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Il y a de très gros intérêts financiers derrière l’exploitation du gaz de schiste. Et beaucoup de « grandes plumes » prennent cette plume pour stigmatiser
la prudence absurde que représenterait le refus politique d’exploiter le gaz de schiste français.
Jusqu’à André Comte-Sponville dans le dernier numéro de Challenges qui affirme n’y connaitre rien, mais évoque le risque « suicidaire » du refus de toute innovation et le danger « d’obscurantisme » qui nous guette.
Je n’y connais rien non plus, mais voudrais, de façon un peu provocatrice peut-être, rappeler deux choses simples.
- Nous parlons avec le gaz de schiste, d’un côté
d’une richesse non renouvelable, constituée pendant des millions d’années dans notre sous-sol ; et de l’autre d’un refus de son exploitation à l’échelle d’une législature : 5 ans. Le moins qu’on puisse dire est qu’il n’y a pas une urgence évidente à décider.
-
Les techniques d’exploitation du gaz de schiste sont très nouvelles et plutôt inquiétantes. Les spécialistes s’affrontent mais une chose est certaine : elles vont sûrement s’améliorer dans la période qui vient, économiquement et écologiquement. Une seconde chose est certaine, c’est que la valeur de l’énergie va augmenter dans la période qui vient, peut-être dramatiquement.
Le gaz de schiste français est donc un capital national qui vaudra beaucoup plus demain et qui coûtera infiniment moins à récupérer.
Économiquement, l’équation est claire : il serait parfaitement absurde de « brûler » ce capital unique aujourd’hui !
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