
La Carnegie-Mellon University, au sein du MIT, vient de mener une recherche sur
l’intelligence collective des groupes et des équipes. Il en ressort que
la performance d’un groupe dépend peu du QI des individus qui le composent.
La variation de la performance dépend, pour 30 à 40%, de ce que l’on peut considérer comme l’intelligence collective du groupe. Et l’analyse montre que celle-ci dépend de deux facteurs. Elle est d’autant plus élevée que :
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le niveau de participation de chacun des membres est équivalent, tous participent sans que l’un des participants prenne une position dominante,
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les membres ont un niveau de « sensibilité sociale » plus élevé (ils entendent par « sensibilité sociale » la capacité à percevoir les émotions des uns et des autres, une notion proche ce que nous appelons « socioperception »).
Les auteurs soulignent que les groupes comprenant plus de femmes tendent à avoir une intelligence collective plus élevée parce que, en général, les femmes ont une « sensibilité sociale » plus développée que les hommes.
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