Professeur Sicard : Libérez les données de santé !

Donnees-SanteLe bon pilotage des dépenses de santé est probablement l'un des problèmes majeurs du 21ème siècle. Récemment, notre invité  Didier Sicard, a  émis, sur ce sujet, une proposition simple qu'il énonce avec passion : ouvrons aux chercheurs les données de l'assurance maladie.

Il se heurte à un mur.

Si vous voulez tout comprendre sur ce sujet troublant (des données publiques, inaccessibles à la recherche, même en garantissant la parfaite confidentialité des données individuelles), rendez-vous sur : www.opendatasante.com

 

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Commentaires

:"même en garantissant la parfaite confidentialité des données individuelles"...

Comment ?

Quand on lit les détails de cette histoire ainsi que le manifeste (http://www.opendatasante.com/notre-manifeste/) qui va avec, on peut comprendre ce besoin de transparence minimale réclamée par les média (au départ, plutôt des journalistes...)

Je suis quant à moi assez fan d’OPEN DATA et grand utilisateur de ce que le gouvernement met en ligne (http://www.data.gouv.fr/ ) sur énormément de thèmes et où on peut déjà récupérer librement pas mal de données sur un simple tableur !

Je n’y crois pas, par contre, sur les données de la Santé, cela va poser énormément de problèmes.

L'Etat est-il prêt à donner au citoyen les possibilités de choisir son hôpital, sa clinique, son médecin, son pharmacien sur des critères variés ?

C'est vrai dans les systèmes d’Amérique du Nord (cf. article McKinsey), mais notre système français, avec ses spécialités, ses cloisonnements (médecine hospitalière vs médecine de ville), ses échecs du Dossier Médical (http://davidjf.free.fr/bd/health/rapport_cout_dossier_medical_personnel.pdf), ses problèmes de productivité récurrente, est un peu loin aujourd'hui des possibilités de transparence réclamées.

Donc, c'est bien de réclamer mais je ne crois pas beaucoup à la faisabilité à court terme en France.

Les chercheurs n'ont pas besoin de données nominatives : on peut donc les rendre complètement anonymes. Et si un risque indirect existe (par exemple, un seul malade suivi pour une maladie rare dans un hopital) les statisticiens savent eliminer l'enregistrement ou le regrouper avec d'autres cf ce que fait l'Insee.

@jean françois david

"l’État est-il prêt à donner au citoyen les possibilités de choisir son hôpital, sa clinique, son médecin, son pharmacien sur des critères variés ?
ah ! que la question est cette fois bien posée !
Nous sommes bien en France, où l’État (ou plutôt ses représentants et ses mandataires) prétendent gérer l'intérêt des particuliers en leur refusant l'information utile pour qu'ils puissent juger eux-mêmes du bien fondé des décisions de cet État....

Va-t-on enfin, deux cent vingt cinq ans après la Révolution, sortir la France de l'Ancien Régime ? Dans ce domaine comme dans bien d'autres...

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