You asked me, the other day, where France was going. Honestly, I wish I knew, for the two or three roads between which our new governing team can choose are uncomfortable, steep and full of pitfalls.
The easiest one, at first view, is to continue with ‘’business as usual’’, spreading social benefits over a demanding population of unemployed, ill-housed, illiterate ones who would, this way, reconfirm their socialist vote. This can work a couple of months until the evidence of the deepening public debt makes the market react with such borrowing rates that, around mid-summer, while half of France is asleep on sunny beaches, a survival reaction is imposed by a socialist government sure of its majority at the Chamber.
Another way could be imposed if the new opposition party, the former governing UMP, could convince voters that all socialist promises are stories for the birds, impossible to finance and based on a projected economic growth twice or thrice serious forecasts. There is a slim possibility that the voters, always reluctant on this side of the Channel to give one party all the powers, would listen to such a speech. But the outlook is almost as dull, with a continued paralysis when the constitutional powers of the President and those of the Chamber magically neutralize each other. Five more years of lack of action could be as deadly as a risky socialist move.
Is a third way open? Knowing that France is largely rightist (over 55%) the recent votes could lead to a long-awaited reconciliation between the traditional UMP right and the largest share, just as democratic as most others, of the so-called ‘’ultra-right’’ Front National. But while the two populations of basic members are looking for similar political measures, the Party heads are essentially incompatible and have prepared no common program. It then looks as if the French right will continue its self-destruction and pave the way to a lasting domination of a leftist minority.
Last but not least, the future of France is so inter-twined with that of Europe, and, through Europe with the global world, that I am not sure one way or another will make that much difference!!
Sincerely
Commentaires
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Je crains que la haine de tout ce qui ressemble à un socialiste et la rage d’avoir vu l'ex Président perdre les présidentielles alors que la France est sans doute effectivement plus à droite qu’à gauche n’aveugle l’auteur de cette contribution. Je partage avec Marc Ulmann l’espoir que Le FN ne s’approchera pas de sitôt des manettes du pouvoir. Je reste extrêmement méfiant à l’égard des protestations démocratiques de ce parti et de ses leaders. Mais, sur le fond, où est, comme le dit Louise, la convergence entre le FN et l’UMP au-delà des complaisances imprudentes du Président sortant pendant sa campagne ? Qui sont à l’UMP les responsables qui nous expliquent que la solution pour la France est en gros de quitter l’Europe et de fermer nos frontières à tout et à tous ?
Jean-Claude Hazera
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La tendance à diaboliser l’extrême droite est souvent plus forte que celle de diaboliser l’extrême gauche. Le danger vient du fait que certaines idées ne sont pas compatibles avec la démocratie et que si l'on met ces partis au pouvoir on prend un risque majeur. Après, 20 % d'électeurs cela devrait quand même nous amener à écouter et à réfléchir pour comprendre et solutionner les problèmes et non pas les occulter et cela quelque soit le bord.
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Madame,
"the future of France is so inter-twined with that of Europe, and, through Europe with the global world", écrivez-vous. Or, le FN prône notamment la sortie de l'euro et de fermer portes et fenêtres de la maison France. Où est la cohérence ?
Cordialement
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Chère Madame,
Bravo pour votre maîtrise de la langue anglaise mais profond désaccord sur le point de vue que vous exprimez après avoir reçu le Cahier Spécial « Où va la France ? ».
Vous regrettez, semble-t-il, que l'UMP et le FN ne préparent pas un « programme commun ». Cela fait évidemment penser au programme commun conclu en 1980 entre le PS et le PC. A cela près qu'en 1980 les partis communistes européens étaient tous sur le déclin alors qu'en 2012, les partis « nationaux socialistes » (permettez-moi l'expression) sont, dans plusieurs pays européens, en nette progression. Il est donc vraisemblable qu'actuellement, l'UMP ne pourrait pas phagocyter le FN aussi bien que le PS (sous la houlette de Mitterrand), a su phagocyter le PC au cours des années 80. De là à conclure que le « bleu Marine » risquerait de supplanter le tricolore, il n'y a qu'un pas. Vous comprendrez j'espère que je ne souhaite pas que ce pas soit franchi.
Je suis, du reste, convaincu que la plupart des membres du Club (qu'ils aient voté Hollande ou Sarkozy) ne le souhaitent pas non plus et espèrent que, pendant le prochain quinquennat, les choses évoluent vers le mieux plutôt que vers le pire. D'ailleurs, comme l'a dit un sage dont j'ai oublié le nom « la politique du pire est la pire des politiques ».
Amitiés.
Marc Ullmann
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