Il y a 163 ans, le 29 août 1842, le traité de Nankin mettait fin à la «guerre de l'opium». Le gouvernement chinois renonçait à interdire l'importation de la drogue en provenance des Indes britanniques. Pourtant la drogue était une fabrication étrangère que les Chinois n’avaient pas envie de voir se répandre au sein de leur population.
Les Anglais, par une politique dite de « la canonnière », avaient enfin réussi à faire plier les Chinois qui refusaient d’ouvrir leurs frontières à leur production. Aujourd’hui, l’Europe a tendance à penser que le textile à bas coût est une drogue insupportable pour son économie et hésite entre fermeture et quotas. Les Chinois ont compris que pour les Occidentaux la consommation effrénée de biens jetables est une drogue comme une autre et aujourd’hui la drogue provient de Chine. Iront-ils jusqu’à refaire l’Histoire, mais à l’envers ?
Commentaires
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En effet, les Chinois ont tous les arguments pour eux, - et en 1842 et aujourd’hui. La politique britannique d’ouvrir la Chine avec la force de la canonnière pour l’importation et la consommation de la drogue indienne n’était pas seulement – dans un simple sens – impérialiste, mais désastreuse et irresponsable. Nous aussi, nous nous trouvons dans une bataille permanente contre l’importation de la drogue, - et cela avec les mêmes raisons justifiées comme la Chine ? l’époque.
En revanche, le protectionnisme des pays industrialisés contre la concurrence chinoise dans le textile n’est définitivement pas comparable. Malheureusement, dans certain pays de l’Union Européenne comme aux Etats-Unis, il y a des groupes des producteurs qui refusent toujours les règles de jeu d’une économie de marché l? où le libre-échange est souhaitable : elle est avantageuse pour les consommateurs ; elle est bénéfique pour le développement économique et social de la Chine ; elle est indispensable dans nos pays pour une évolution vers une structure de production de plus haute valeur ajoutée.
Si certains producteurs occidentaux, comme dans le textile, ont laissé passer dix ans sans s’adapter aux changements structurels prévisibles, ce n’est pas la faute, hélas, des producteurs chinois, mais le résultat de l’incapacité de nos entrepreneurs et de nos syndicats, ou plus généralement de nos économies et nos sociétés, ? accepter le changement dans l’économie mondiale. Encore une fois, le problème n’est pas la Chine, les problèmes se trouvent chez nous.
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Pour accepter un changement lorsqu'on n'en est pas ? l'origine il faut d'abord que l'on comprenne en quoi il est bon pour les autres et pour soi. Etes-vous sûr que la démonstration en ait été faite auprès des intéressés ? Ensuite, pour accepter de "nouvelles règles du jeu économiques internationales", il faut que ceux qui les subissent aient l'intime conviction qu'elles sont équilibrées pour ne pas dires justes et donc qu'ils ont une chance sérieuse de gagner. En outre, il me semble qu'il faut qu'il puisse avoir recours ? un arbitre impartial et efficace dans le cas où une "tricherie" est avérée. Notre nouveau monde économique ne me semble pour l'instant satisfaire ? aucune de ces 2 conditions minimales. Voil? pourquoi il y a tant de résistances selon moi. Aujourd'hui beaucoup peuvent avoir le sentiment que le monde économique nouveau est celui non du plus fort dans son domaine mais du plus "rusé", du plus fin pour contourner les quelques règles du jeu encore en usage. Lorsqu'on prétend parler de "guerre économique" on peut comprendre que les "populations" aient envie de se protéger un peu si elles sont sur une ligne de combats, ? défaut de quoi elles vont commencer ? "entrer pour longtemps dans la résistance". A défaut d'être correct du point de vue de l'Economie, cette posture n'a rien d'anormal du point de vue de l'Humain... Donc, si tous les acteurs économiques ont de bonnes intentions, il leur reste du pain sur la planche en matière de communication.(!)
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Il est un autre aspect de la stratégie chinoise qui n'est pas ? négliger. Pour prendre le leadership du monde, l'empire du Milieu sait attendre et sait profiter des "faiblesses" de ses adversaires commerciaux. Prenons le cas des Etats-Unis,la planète entière sait que leurs Finances Publiques sont dans un triste état malgré une économie beaucoup plus libérale que celle de la France ou d'autres pays européens. Et pourtant, ce sont eux nos éternels exemples. Le déficit commercial américain auprès de la Chine est en train de créer la plus grosse bombe ? retardement économique de la planète. Lorsque l'Etat américain a besoin de dollars pour combler ses déficits, il se tourne vers les marchés financiers privés. Normal ! Sauf que toutes les analyses le montrent, de moins en moins d'opérateurs privés n'acceptent de prêter de l'argent dont le remboursement se fera ? long terme en dollars car celui ci est beaucoup trop évalué par rapport aux autres monnaies.
Son cours "normal" vis à vis de l'euro semble plus proche de 1,5 $ pour 1 €. Quand le verra-t-on ?
La chine qui inonde le marché américain de produits peu chers payé en yuan non convertible aux travailleurs chinois se fait payer en dollars... dont il ne sait que faire. Donc, il alimente les américains en drogue-dollar ? bon compte. Que se passerait-il si, brutalement et sans crier gare, les américians se trouvaient brutalement dans l'impossibilité de boucler leurs déficits chroniques qui "donnent des couleurs aux joues de leur économie" parce que leurs "banquiers asiatiques" ( hier le Japon et aujourd'hui la Chine ) ne répondaient plus présent ?
Un peu d'imagination...
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Un ouvrage récent amène un peu d'originalité dans le paysage uniformément laudateur que nous a offert "l'année de la Chine".
Il s'agit de «L'empire de la poudre aux yeux» écrit par Jean Leclerc du Sablon qui vécut ? Pékin de 1970 ? 2000 et y représenta plusieurs quotidiens et périodiques français. Il y démontre que, malgré les gratte ciel de Pudong , les autoroutes, les centres commerciaux Carrefour et les nouveaux riches qui viennent faire du tourisme sur la Côte d'Azur, la Chine n'a pas changé et reste un monde impénétrable pour les esprits occidentaux.
Toutefois cette analyse, qui couvre les trente dernières années, occulte quelque peu la différence entre les empereurs et le parti communiste chinois. Les premiers tenaient leur pouvoir d'un mandat du Ciel, révocable ? tout moment et ce fut souvent le cas, amenant jusqu'? des changements de dynastie et, finalement, source de progrès. Cela est loin d'être le cas pour le parti communiste sûr de lui ? jamais.
Quant ? la France, incapable de faire un distingo entre affaires et politique, elle recule inexorablement dans les statistiques du commerce international chinois, contrairement ? l'Italie, la Grande Bretagne ou l'Allemagne. Une tour Eiffel toute rouge pour la visite de Hu Jintao n'est qu'un maquillage. Où est vraiment l'empire de la poudre aux yeux?
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Savez vous que la Chine très active en Amérique latine ces derniers temps a proposé ? l'Argentine de racheter sa dette?
La Chine opére sur ce continent une action que l'Europe néglige, que nous observons avec minutie, et qui devrait relancer le débat de notre propre stratégie et tactique de conquête de ce marché.
Nous pouvons faire comme les allemands, les anglais , les italiens et les espagnols en Chine mais avons nous réellement les moyens culturels suffisants. L'aéronautique n'est pas le seul tremplin et clé du succès. Qui nous dit qu'? termes ce ne sont pas les chinois qui nous vendront leur Airbus et s'approprieront le marché? Y avons nous réfléchi?
Dr. J. Ysquierdo Hombrecher
VEILLESUD DEEPSIGHT CTT
Réseau nationale d'Intelligence économique: ACRIE
Formation Conseil Intelligence Economique - Veille -Sécurité - Sûreté
Expertise Europe - Amérique latine
Mob.: 00 33 6 86 40 28 35
Email: veillesud@deepsight-ctt.com
site: http://veillesud.veillefrance.com/
Tél. / Fax: 00 33 5 59 21 75 23
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Ce que les occidentaux découvriront certainement un jour ? leurs dépens c'est que les Chinois (de manière symétrique ? ce qu'a fait jadis le Japon) sont des spécialistes des Arts martiaux : ils savent transformer, pour leur avantage propre, la force agressive de leurs adversaires ! Autrement dit ils ont compris que dans le système économique actuel, celui qui possède un marché potentiel est celui qui est le maître du jeu...
Pour le Japon, la stratégie a été de s'appuyer sur un marché intérieur important et demandeur, dont il a organisé la solvabilité par la hausse rapide des revenus, pour amortir les premiers investissements. Une fois cela acquis, les Japonais utilisaient leur lancée pour inonder les autres marchés extérieurs de produits ? des prix très compétitifs, en fait calculés aux prix de revient marginal ! La différence par rapport ? aujourd'hui c'est que l'Occident a tenté de les contrecarrer par des lois dites "anti dumping".
Or que signifie le mot dumping : vente ? perte. Oui, mais par rapport ? quoi ? Par rapport ? un prix de revient valorisé au lieu de production, donc au Japon. Comme les prix et les revenus internes au pays du Soleil Levant étaient assez élevés, il était facile de parler de dumping d'autant plus que pour les produits exportés, les coûts de Recherche et Développement étaient déj? presque totalement amortis voire nuls (en cas d'utilisation de la technique du plagiat).
Pour alimenter cette stratégie particulière, le Japon a du créer une véritable "bulle financière" et constituer des banques pratiquement toutes menacées de faillite !
La Chine, même vision "asiatique" du Monde, va donc aussi le plus possible utiliser la "technique du plagiat". Mais, vu la nature complexe des biens visés, il est bien plus simple et moins criticable pour elle de demander au "vendeur", ivre devant des ventes importantes possibles, de fournir les plans et tous les résultats de son savoir-faire accumulé ainsi que les résultats des investissements de R&D... et cela, GRATUITEMENT !
Pourquoi les vendeurs font-ils cela ? Parce que leurs dirigeants n'ont pas le temps pour eux et qu'un mauvais contrat aujourd'hui est bien supérieur ? toute autre chose, alors que la Chine a l'éternité pour elle !
En fait, c'est le système financier international dont dépendent les vendeurs qui est "pressé" de trouver un ROI rapide et qui a "horreur du risque"... Les chinois n'ont donc que le plaisir de voir les vendeurs se précipiter sur l'appât que constituent leurs commandes pour ces entreprisses affamées... et ? les ferrer !
Bien sûr, comme le marché mondial est le théatre d'une guerre économique qui ne dispose pas " d' Ecole de Guerre " et ne sait pas jouer les alliances, la Chine n'a que l'embarras du choix pour trouver le " fournisseur le plus suicidaire "...
Par ailleurs, la Chine qui possède aujourd'hui la formule idéale d'un nouveau capitalisme que même Marx n'aurait pas osé imaginer, sait allier la capacité ? avoir un prix du travail particulièrement faible, avec la capacité ? maîtriser toutes velléités d'augmentation de salaire des employés (au nom de Saint Communisme et de la Nation chinoise ) et cela avec, évidemment, tout le savoir-faire "capitaliste" acquis par ses élites dans les Universités américaines !
Le cocktail est explosif et on ne tardera d'ailleurs pas ? en voir l'explosion...
Il ne s'agit ici pas de "terrorisme économique" mais de "guerre économique" bien comprise.
Pour répondre plus simplement ? la question que vous suggérez, je vous propose en guise de boutade une autre question. Dans un tel contexte, est-il intelligent de partir ? la guerre "la fleur au fusil" ?
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Je reviens sur le commentaire de Monsieur Chauvert.
J'aurais aimé qu'il développe son point de vue sur le distinguo entre affaires et politique. Est-ce que pour lui il existe 2 mondes qui doivent avoir une existence et des chemins totalement séparés ? La politique et le business ?
Pour ma part je ne le crois pas.
Pourquoi ?
D'abord parce que dans l'histoire humaine ça n'a jamais été vraiment le cas au del? des apparences immédiates. Combien de guerres, de conflits, d'oppositions, qui ont été pris en charge par les politiques et justifiés par eux auprès des populations, n'ont-il pas eu pour seule origine des intérêts de business ?
Par ailleurs, aujourd'hui, si on prend le cas des Etats Unis d'Amérique, qui sont un peu le parangon de la "bonne manière de faire le business moderne", croyez vous vraiment que les politiques, Républicains et Démocrates, soient de simples observateurs du monde du business ? Tous les Présidents américains ont été les meilleurs
défenseurs des intérêts commerciaux de leur "Nation". Il est vrai que chez nos amis d'outre Atlantique, la notion de nation américaine est très enracinée chez les gens et qu'elle se manifeste ? tous les coins de rue ou sur les façades des maisons... On ne peut pas en dire autant chez nous !
Sur le plan de l'histoire chinoise, bien que je ne sois pas un spécialiste, j'ai le sentiment que ce qui a fait "La Chine" c'est souvent une énergie venue de l'extérieur, la
venue d'envahisseurs, tous originaires de territoires situés "autour de l'empire du Milieu".
La première unité des divers roitelets chinois a été faite par... un non chinois. Mais, au final, pour ce faire, la Chine en a fait un vrai chinois !
Je pense que la Chine a une extraordinaire capacité de digestion de tout ce qui vient de l'extérieur de "l'Empire" et que, de cette matière, avec du "non Chinois" elle fait du "vrai Chinois".
Elle a fait de même avec le Communisme et Mao Tsé Toung en bon chinois a digéré cette philosophie politique et en a fait du " Made in China ".
Le Communisme en Chine n'est pas du Communisme ? l'occidentale, c'est devenu une production totalement chinoise qui fait corps avec la Chine elle-même. C'est sans doute pour cela que le régime chinois n'a jamais voulu se reconnaitre dans le régime soviétique. Il est un modèle unique ? ses propres yeux. De la digestion d'une substance étrangère il a produit une identité chinoise.
C'est cela qui me rend pour le moins circonspect sur l'attitude des entreprises occidentales qui se grisent de l'ouverture du marché chinois immense et totalement potentiel.
Le meilleur conseil qu'on puisse se permettre de donner ? des chefs d'entreprises occidentaux dans leur rapport avec la Chine, serait selon moi : " Soit vous devenez vous-même chinois et vous aurez des chances de ne pas vous faire déposséder de vos apports, soit vous ne traitez avec la Chine qu'en simple exportateur de biens ? destination de la Chine sans trop investir de vos capitaux et de votre savoir-faire ".
Selon mon analyse personnelle, presque tous les investissements étrangers en Chine, sont destinés ? se voir spolier dans un avenir plus ou moins proche dès qu'ils auront été "digérés"...
Pour ma part, mon entreprise, est en cours de désengagment lent et
contrôlé de ce marché que nous jugeons ? risque fort ? moyen terme...
J'attends le livre prospectif qui fera suite ? " Quand la Chine s'éveillera !" et qu'on pourrait titrer dès ? présent :
"Quand la Chine se refermera ! ".
Votre analyse de ces points de vue m'intéresse...
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Une récente étude faite par l'Université du Wisconsin aux USA vient de mettre en évidence que l'acte d'achat répété provoquait au sein du cerveau humain une forte secrétion de DOPAMINE, l'une des hormones qui influence l'humeur et gouverne le sentiment de plaisir.
Acheter provoque donc un plaisir réel que les chercheurs ont quantifié !
L'arrêt de cet acte ou son absence répétée chez des individus qui l'ont réalisé, semble provoquer une sorte de "manque" dont la disparition n'est assurée que par un achat nouveau.
Je trouve un peu étonnant que l'auteur du texte ci-dessus sur les Chinois et le libre-échange, ait parlé de "drogue" concernant les produits ? bas prix venant de Chine !
Est-ce ? dire qu'acheter chinois revient ? se droguer ? peu de frais ?
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A Henri Paul Soulodre
Vous écriviez le 29 septembre 2005 :
" Sauf que toutes les analyses le montrent, de moins en moins d'opérateurs privés n'acceptent de prêter de l'argent dont le remboursement se fera à long terme en dollars car celui ci est beaucoup trop évalué par rapport aux autres monnaies.
Son cours "normal" vis à vis de l'Euro semble plus proche de 1,5 $ pour 1 €. Quand le verra-t-on ?
La chine, qui inonde le marché américain de produits peu chers payés en Yuan non convertible aux travailleurs chinois, se fait payer en dollars... dont il ne sait que faire.
Donc, il alimente les américains en drogue-dollar à bon compte. "
Nous sommes bientôt trois ans après votre prévision du cours du dollar à 1,5 €.
Bien vu !!!!!!
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@ René,
Tout d'abord merci pour avoir pris le temps de lire les longs échanges que l'on trouve sur le blog du Club.
Par contre, je ne suis pas certain qu'il s'agisse de ma part de voyance ou de vision et que j'ai "bien vu" , mais plutôt de vigilance raisonnable.
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@HPS
http://www.dailymotion.com/video/x4agma_previsions-boursieres-2008_news
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QUESTION !
Lorsque l'on constate ls situation financière des USA, tant budgétaire, au plan fédéral que local, qu'en termes de balance des paiements, je continue de penser que les "Chinois" qui sont des gens de "stratégie" et de "philosophie du temps long", semblent être en train de matérialiser mes anticipations.
1. Les USA sont bel et bien drogués à la consommation car comme toute chose qui devient une drogue l'accoutumance et la dépendance sont bel et bien à l'oeuvre... Le sevrage sera douloureux !
2. On le voit dans les chiffres, tant par le niveau des déficits et des dettes que par le cours EURO/DOLLAR qui ne devrait pas tarder à toucher le rapport 1,5 que j'envisageais comme vraisemblable en Septembre 2006... et la valeur de 1,5 n'est sans doute pas un maximum.
Wait and See.
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