Ethique

Croissance économique et inégalité en Chine hier, aujourd’hui, demain

Le professeur Zuo Xuejin, Président de l’Académie des Sciences Sociales de Shanghaï, a expliqué la stratégie de la Chine sur les inégalités dans le cadre du cycle Ethique et Economie organisé par notre ami Bernard Esambert, à l’Institut de France. Il a fait appel à la pensée confucéenne pour expliquer que la politique suivie respecte un principe d’équilibre entre la protection des travailleurs et la flexibilité du marché,. Au cours de la période d’économie planifiée de la Chine, l’égalité était relativement importante, mais au prix d’un revenu faible par habitant (de l’ordre de 275 €). Ensuite

Rétablir la confiance dans l’économie libérale : la conversion de l’OCDE.

Le monde développé occidental est heureusement conscient des dérives de son mode de développement, ce qui peut donner l’espoir qu’il arrivera à les corriger. La conversion au fil des ans d’une organisation économique comme l’OCDE à de nouveaux thèmes est particulièrement significative. Elle vient par exemple de sortir un rapport sur le Revenu de base en encouragent les expérimentations. Son secrétaire général, Angel Gurria, économiste mexicain, était l’orateur le 20 février du cycle "Ethique et économie", organisé à l’Institut par Bernard Esambert, ancien président du Club des vigilants. Née

Le libéralisme et les passions destructrices

Pour Jean-Pierre Dupuy, ingénieur et philosophe, professeur à Stanford, invité du cycle « l’Ethique du Libéralisme » de notre ami Bernard Esambert au sein de la fondation Ethique et Economie, l’économie joue le même rôle que le sacré vis-à-vis de la violence. Le « cas Trump » (ce pourrait être un « cas clinique ») illustre bien, selon le philosophe, ce qu’il faut entendre par « passions destructrices ». Jean-Pierre Dupuy pourfend l’idée d’un Trump narcissique et égocentrique jusqu’à la caricature. Selon lui « l’égo de Trump est vide ». C’est pourquoi il a absolument besoin de l’admiration, de

Le cardinal Barbarin aux patrons : « Méfiez-vous de vous-mêmes »

Economie, liberté, égalité, fraternité. À partir de ces quatre mots, le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, primat des Gaules, a décliné, lundi 12 décembre, ses réponses aux questions qui lui étaient posées dans le cadre du cycle de conférences « Ethique et économie » organisées par Bernard Esambert, ancien Président du Club des Vigilants. Le cardinal a évoqué plusieurs rencontres avec des chefs d’entreprises. « Méfiez-vous de vous-mêmes » est à la fois une parole attribuée à Jésus et un précepte qu’il a entendu de la bouche de certains de ces patrons. Concrètement, il leur

Eric Alt et les lanceurs d’alertes, nouveaux amis de la démocratie

Il va sans doute falloir s’y habituer. Les lanceurs d’alerte s’imposent doucement dans le paysage judiciaire et politique français et européen. Ils ont en tout cas des défenseurs convaincus comme Eric Alt, magistrat, Vice-président de l’association Anticor (1500 membres), qui était l’invité du club des Vigilants pour une Matinale le 27 septembre 2016. Parmi les cinq axes de réflexion du club figurent en effet la nécessité de remettre l’éthique au centre du libéralisme et celle de revivifier la démocratie. Eric Alt balaye les préventions traditionnelles que l’on a en France contre les

Pour diminuer l’avidité des dirigeants, changeons ce qui les rend heureux

Le grand patron indien Narayana Murthy propose une idée forte pour diminuer les rémunérations scandaleuses des dirigeants d’entreprise et les inégalités qu’elles donnent en spectacle. Il faut modifier ce qui, dans leur esprit, les rend heureux, leur attire le respect et la considération de leur entourage. Aujourd’hui c’est trop exclusivement l’argent. Voici, en substance, l’idée forte développée par le co-fondateur et patron depuis de longues années de la célèbre entreprise informatique indienne Infosys, le 14 septembre à Paris, au cours de la conférence de rentrée du cycle sur l’éthique du

G. Giraud : la malédiction du Club de Rome va s’accomplir, sauf…

Le Club de Rome a été très célèbre dans les années 70 du XXe siècle lorsqu’il publia son rapport catastrophiste sur Les limites de la croissance. Gaël Giraud est un brillant économiste qui intervenait le 1er juin dans le cadre du cycle de conférences sur l’éthique du libéralisme organisé par notre ami Bernard Esambert. Gaël Giraud est économiste en chef de l’Agence Française de Développement et… jésuite. D’emblée, il a abordé l’éthique du libéralisme comme une question d’éthique collective et non pas d’éthique individuelle. Et il a dit que le principal défi que nous devons affronter

L’éthique de la globalisation exige la connaissance des autres

L’ancien Directeur de l’OMC était l’orateur du cycle sur l’éthique du libéralisme de la Fondation Ethique et Economie, co-fondée par Bernard Esambert. Pascal Lamy rappelle les 2 approches principales qui régissent la question des relations internationales : l’ approche westphalienne qui défend l’idée de relations entre Etats souverains ayant chacun leur éthique (« cujus regio, ejus religio ») et conduit à juxtaposer de la façon la moins mauvaise possible ces éthiques nationales, et l’ approche cosmopolitique selon laquelle il y aurait une « morale universelle ». En pratique, le droit

Jérôme Cazes : Le danger d’un krach bancaire reste entier

La finance de marché est largement aussi hypertrophiée qu’en 2008 ; l’endettement est considérable; malgré toutes les nouvelles régulations les grosses banques peuvent toujours sauter quand le système se grippera. Et ce jour là on fera à nouveau appel aux contribuables et déposants que nous sommes tous. Résumées en peu de mots voici quelques une des idées développées par notre ami Jérôme Cazes, ancien président du Club, en compagnie de Philippe Béchade, président des Econoclastes, dans un entretien vidéo que l’on peut voir sur Thinkerview, la chaine de notre ami Bertrand Calinou. Jérôme

Michel Camdessus et l’éthique du libéralisme : il faut commencer à l’école

L’ancien gouverneur de la Banque de France, puis directeur général du Fonds Monétaire international, était l’orateur du cycle sur l’éthique du libéralisme organisé par notre ami Bernard Esambert, le 7 mars. Il a commencé par une introduction étonnamment optimiste. S’appuyant sur des «exercices prophétiques » à horizon 2050, il a balayé le « fantasme de la décroissance » annonçant 3% au niveau mondial, 4% pour les émergents, 2% pour les Etats Unis et l’Union Européenne, le maintien d’une économie de liberté, une population mondiale « limitée » à 9, 7 milliards d’humains en 2050... Evoquant