
La finance de marché est largement aussi hypertrophiée qu’en 2008 ; l’endettement est considérable; malgré toutes les nouvelles régulations les grosses banques peuvent toujours sauter quand le système se grippera. Et ce jour là on fera à nouveau appel aux contribuables et déposants que nous sommes tous. Résumées en peu de mots voici quelques une des idées développées par notre ami Jérôme Cazes, ancien président du Club, en compagnie de Philippe Béchade, président des Econoclastes, dans un entretien vidéo que l’on peut voir sur Thinkerview, la chaine de notre ami Bertrand Calinou. Jérôme, assureur, président de MyCercle, développe de manière particulièrement pédagogique les idées qu’il défend depuis longtemps. On n’a pas séparé comme promis, les activités de marché des activités bancaires classiques, notamment dans la loi française. Du coup les pouvoirs publics ne peuvent pas plus qu'avant laisser tomber les banques en cas de pépin. Le chantage fonctionne toujours. D’autant qu’on a laissé se constituer des banques toujours plus grosses. La logique du « too big to fail » reste entière. Celle du « too big to jail » - expression citée par Philippe Béchade- fait qu’on impose des amendes considérables aux banques sans jamais condamner leurs dirigeants. C’est pourtant, estiment les deux orateurs, la seule manière de casser le système et de faire changer les comportements. En attendant, les banques centrales, qui n’ont aucune marge de manœuvre réelle, continuent à injecter massivement des liquidités et à alimenter un endettement vertigineux. Tant que ça dure… Voir Schizophrénie financière, casse du siècle ou injure sur l’avenir ?
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