Prism : il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

Ceux qui semblent tomber des nues concernant le programme Prism, dévoilé par Edward Snowden dans le Guardian et le Washington Post du 6 juin, ont la mémoire courte. Ils oublient Echelon, entré en vigueur en 2005. Ils oublient l’efficacité grandissante des technologies et le patriotisme des grandes multinationales américaines du net. Ils oublient enfin que, pour paraphraser Lord Palmerston, « Les Etats-Unis n’ont pas d’amis ou d’ennemis permanents, ils n’ont que des intérêts permanents ». Plusieurs membres du Club ont essayé de tirer la sonnette d’alarme. En vain. On peut signaler sans exhaustivité aucune les alertes suivantes : Hacktivistes à l’affût, par Bertrand Akasky le 7 septembre 2011 Dérive sécuritaire face à la réalité ou gouvernement « prévenant » face à l’impensable, par Bertrand Akasky le 20 janvier 2012, USA : menaces sur la souveraineté d’Etats tiers, par Bruno Kerouanton le 26 avril 2012, Risques de cyber guerres civiles, par un correspondant du Club le 22 juin 2012, La face cachée de la sécurité informatique ou les dessous d’internet, par Eric Filiol le 14 février 2013. Mais aussi les informations rapportées dans le commentaire suivant posté par Sky le 2 décembre 2012 : http://www.youtube.com/watch?v=TuET0kpHoyM NSA Whistleblower: Everyone in US under virtual surveillance, all info stored, no matter the post Publiée le  2 déc. 2012 par RussiaToday RT talks to William Binney, whistleblower and former NSA crypto-mathematician who served in the agency for decades. Virtual privacy in US, Petraeus affair and whistleblowers' odds in fight against the authorities are among key topics of this exclusive interview .