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L’amertume du « tout ça pour ça ! » s’applique à l’Italie aussi bien qu’à la France mais les récents résultats électoraux mettent en lumière un stade avancé et plus ou moins démocratique de
déconstruction du système. Entre l’indignation et la révolte, c’est le temps du rejet.
Plusieurs facteurs sont à considérer :
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les mœurs politiques et les scandales financiers ont été considérés comme un tout par Beppe Grillo. 8.500.000 citoyens (25 % des votants) ont été séduits par l’imprécateur. 163 nouveaux députés ou sénateurs vont pouvoir bousculer ce qu’ils appellent le «
désordre établi » ;
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le Web a supplanté la télévision. La campagne électorale a été ponctuée par les meetings de Beppe dont le Blog a battu tous les records de fréquentation. Les réseaux ont fait le reste. Les candidats à l’élection devaient s’abstenir de participer aux émissions de télévision ;
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le « mouvement 5 étoiles » se veut différent des partis et prône la démocratie directe avec toutes les ambiguïtés que cela comporte.
Côté face :
la participation citoyenne, chacun devant avoir son mot à dire sur la conduite des affaires publiques.
Côté pile : un
arrière-goût de fascisme avec le mépris des corps intermédiaires et l’hostilité à l’égard du « cosmopolitisme » sous toutes ses formes, mondialisation, Europe et sionisme étant mis dans le même sac.
Le côté face, c’est l’espoir. Le côté pile, le danger.
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