Asie
Education
Emploi
Politique
Société

- Le premier est une baisse de la qualité de l’enseignement supérieur coréen face à un tel afflux. On peut penser qu’une demande solvable corrigera cela aisément.
- Le second effet pervers est que la promesse implicite de statut lié à cet enseignement supérieur n’est pas au rendez-vous : si l’offre d’enseignement supérieur suit qualitativement mal, l’offre de débouchés suit encore plus mal. Cela n’est pas très différent de ce que nous connaissons en France.
- Mais un troisième effet pervers, plus original, est que cet investissement fantastique dans leur enfant dissuade la majorité des couples d’en avoir un second. La natalité coréenne est tombée au plus faible niveau mondial, à 1,2 enfants par femme, soit nettement moins qu'en Chine avec sa politique de l’enfant unique (à 1,6). La régulation individuelle économico-psychologique est plus puissante que la régulation collective et policière. Ce choix des parents n’étant pas du tout (comme cela semble le cas dans la vieille Europe) une priorité donnée par les jeunes couples aux plaisirs de court terme.
Commentaires
Ajouter un commentaire