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L’euro 2012 risque de coûter cher un jour et pas seulement aux spectateurs qui ont fait le déplacement. La folle passion pour le spectacle du sport en général et du foot en particulier,
les sommes colossales que brasse le sport business sont rarement mises en relation avec les crises financières qui nous plombent déjà et nous menacent encore.
Concernant la Grèce, on évoque souvent
l’excès des dépenses militaires parmi les causes de dépenses publiques excessives. Il est réel. Mais qui met en cause les dépenses inconsidérées engagées pour
les jeux olympiques d’Athènes en 2004, « investissements » vraisemblablement gonflés par un taux important de corruption ?
Le scénario se reproduit actuellement sous nos yeux en Ukraine. Il ne s’agit pas de petites sommes. Le pays aurait dépensé entre 10 et 15 milliards de dollars pour cette fiesta du foot, principalement sur fonds publics (le budget annuel du pays tourne autour des 50 milliards). Sur cette somme 6 à 8 milliards gonfleraient une dette qui, sans être démesurée (40% du PNB), est déjà regardée de travers sur les marchés.
Bien sûr, l’Ukraine n’est pas membre de l’Union Européenne. Mais, outre qu’on ne souhaite pas
une crise en plus aux Ukrainiens, un défaut de l’Ukraine s’ajoutant aux problèmes de la Grèce et d’autres coûterait forcément cher aux voisins que nous sommes.
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