
J’entends, un peu, et peux surtout imaginer le Français moyen au café du commerce vitupérant nos dirigeants pour les mesures prises ou annoncées (privatisation des bénéfices et nationalisation des pertes, vol au secours des banquiers voleurs (resic) etc.
La Grande Bretagne, l'Allemagne et la France ont, séparément, fait savoir qu'ils mettaient des sommes au secours de la situation actuelle.
Ces sommes cumulées correspondent à environ 2100 milliards de dollars, soit trois fois le montant décidé par les USA alors que la population des USA est 50 % plus grande que celle de l'agrégat des trois autres pays.
Sommes-nous dans une situation bien pire que celle des USA ou nos gouvernements sont-ils plus enclins à ouvrir bien plus grand les parapluies ???
Commentaires
1/ Je suis, cher Serge, d'accord avec toi et irai même plus loin : il faudrait dire que l'entrée dans le capital des banques est un investissement et non une dépense.
2/ Je crois que Brown a bien fait de donner l'exemple de l'"Overkill ". Plus l'on parle de grosses sommes, plus on rassure et moins on aura besoin de s'en servir.
Je veux bien moi qu'il s'agisse d'un investissement, mais avec quoi est-il fait puisque les caisses sont vides. Je ne prétends pas que cela soit impossible, mais que l'on fasse (vous par exemple, puisque semble-t-il vous le pouvez) l'effort de nous expliquer au lieu de nous "e(n)cra(s)ser" de la supériorité de ceux qui savent. Ce sont, jusqu'à preuve du contraire, ceux-là même qui sont à l'origine de la situation actuelle, alors on nous pardonnera d'être quelque peu méfiants.
"Je peux surtout imaginer le Français moyen au café du commerce" : quel aveu, le phantasme de la plèbe avinée la bave au lèvre et le cerveau en berne. Je vous rassure, la révolution n'est pas pour demain, la plèbe va continuer à compter ses découverts, tandis que d'autres vont profiter du niveaux excessivement bas de certaines valeurs pour se faire encore un peu d'argent de poche, et continuer à nous faire la leçon. D'ailleurs, cela a déjà commencé, non ?Ajouter un commentaire