La voiture, c’est bien ; encore faut-il qu’il y ait des routes. Le paradoxe indien est que de nombreux constructeurs prévoient de fabriquer en masse des voitures populaires à des prix imbattables alors que les infrastructures sont lamentables et que la bureaucratie a des semelles de plomb.
Les élites dirigeantes commencent à se rendre compte que le « high-tech » a des limites. Dans un pays d’un milliard d’habitants où 14 millions de jeunes affluent chaque année sur le marché du travail, ce secteur haut de gamme emploie à peine plus de deux millions de personnes. L’industrie, jadis décriée, a le vent en poupe et les investisseurs, attirés par l’immensité du marché, sortent de leurs cartons d’innombrables projets.
Le développement et la modernisation des infrastructures deviennent prioritaires. Les entreprises du BTP gagneront sans doute beaucoup d’argent avant que l’industrie automobile accumule des profits.
Commentaires
Permalien
Si les voitures sont bonnes et vraiment pas chères, elles trouveront bien leur marché dans les pays occidentaux dont les infrastructures ne seront sans doute plus excellentes mais auront le mérite d'exister...
Lorsque nos vieux pays seront redevenus pauvres...
Après le grand crach qui se profile !
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