Nous sommes aujourd'hui à la croisée des chemins... et, en dépit de la somme de connaissances dont nous disposons individuellement et collectivement, des informations auxquelles nous avons accès quasi en temps réel, nous savons de moins en moins de quoi demain sera fait et où nous serons.
De ce fait, l'individu, l'entreprise, les nations, ... disposant de moins en temps pour analyser, agir, réagir, prévoir, se doivent d'être à l'écoute des multiples signaux, souvent faibles et diffus émis par leur environnement pour être à même d'accompagner voire si possible de précéder les changements.
Pour une entreprise, il s'agit de manœuvrer un paquebot aussi rapidement qu'une vedette rapide : ceci implique d'être capable simultanément de satisfaire ses parties prenantes (actionnaires, collaborateurs et clients) et d'améliorer en permanence ses performances et ses produits. Chaque collaborateur (au premier rang desquels les managers) doit donc être à la fois garant de ses performances individuelles et des performances collectives présentes et futures, faute de quoi il "disparaîtra", comme disparaîtra son entreprise !
Comment survivre et se développer dans un monde où des géants (La Chine aujourd'hui, l'Inde demain) remettent en cause le partage des rôles, où les technologies permettent aux clients d'obtenir ce à quoi ils ne rêvaient pas hier (la "boîte communicante multimédia") ?
Est-ce une évolution, une mutation profonde ou une totale révolution ?
La réponse est différente selon que l'on soit papillon, grenouille ou cheval ... Le temps n'est pas le même pour tout le monde mais il est le facteur essentiel pour tous !
A nous, à nos entreprises, de faire en sorte que nos délais d'adaptation et de réaction soient les plus courts possibles.
Cela passe obligatoirement par une responsabilisation de chacun, non seulement sur ce qu'il doit faire mais aussi sur ce à quoi il participe (les processus), un partage du pouvoir permettant, chaque fois que nécessaire, de privilégier l'intérêt collectif à la somme des intérêts individuels et la désignation d'un chef d'orchestre (le pilote de processus ) pour faire que chacun joue parfaitement la partition qui est la sienne.
Commentaires
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Ce que vous proposez c'est aussi une autre manière de voir la société, les relations entre les gens et les organisations.
Le vieux débat entre libéralisme (priorité du seul intérêt individuel) et le collectivisme (priorité du seul intérêt de la collectivité) me semble y trouver un nouvel éclairage.
En somme vous proposez de rester collectivement libéral mais de concentrer sur un certain nombre de "processus" à finalité collective nos actions et enjeux de société.
Est-ce bien cela ?
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En quelque sorte, oui ...
Ce qui s'applique à l'entreprise peut s'appliquer à toute organisation ou tout groupe d'individus dont les intérêts individuels peuvent être satisfait au travers de l'atteinte d'un objectif commun.
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J'ai retrouvé le billet de Monsieur Dominique HOUE, sur ce site !
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