Technologie

Comment se défendre au 21ième siècle ?

Le Newsweek de cette semaine nous apprend que l’Estonie vient d’introduire à cette rentrée un cours obligatoire de codage informatique au programme de la première année d’école primaire. D’après un expert anonyme cité par le journal, ce serait un élément d’une stratégie visant à rendre chaque citoyen expert et capable de résister face à une agression informatique : une stratégie de survie face à Moscou. Je ne garantis par cette interprétation qui semble assez folklorique. Mais il me semble qu’elle effleure une idée forte. La politique et les moyens de la défense sont devenus de plus en plus

Une alerte salutaire sur internet

Cette alerte, c’est celle que lance The Filter Bubble un livre d’Eli Pariser, paru chez Penguin Press. Eli Pariser, un activiste américain (également fondateur du site Avaaz qui organise des pétitions mondiales sur internet) y dénonce l’ère de l’internet personnalisé. Tout a commencé le 4 décembre 2009, quand Google a commencé à personnaliser ses recherches. Un algorithme filtre parmi les millions de réponses possibles celles qui devraient a priori vous intéresser : par exemple sur Égypte, des réponses touristiques ou politiques selon ce que l’algorithme de Google pressent de vos centres d

Risques de cyber guerres civiles

Tous les états reposent sur le postulat qu’ils détiennent le monopole de la violence légitime. Le cyber arsenal législatif, développé par les gouvernements découle de cette logique. Il est considéré par la communauté des hackers comme une fuite en avant liberticide intolérable, comme une criminalisation sciemment organisée pour marginaliser les donneurs d’alertes et pour contrôler les capacités d’une population à s’insurger face à un climat social mondial délétère (Loi 78, SOPA,PIPA,ACTA, NDAA, Protect IP act, etc.). http://www.youtube.com/watch?v=UNHpbs28Xnw&feature=channel&list=UL Les

USA : menaces sur la souveraineté d’Etats tiers

Sous couvert de "cyberterrorisme", les USA prévoient de plus en plus de mesures pouvant mettre en danger la souveraineté nationale d'Etats tiers. Les dernières mesures en date ont de quoi inquiéter : 1. Le projet CISPA (Cyber Intelligence Sharing and Protection Act) De très nombreuses sociétés américaines, parmi lesquelles Intel, Microsoft, Oracle, Symantec, Facebook, IBM etc. soutiennent une initiative "CISPA" (Cyber Intelligence Sharing and Protection Act) qui vise à mettre à disposition des services de renseignement américains toute donnée numérique pouvant être intéressante pour ces

Commotion : un logiciel sauvage

A Washington, avec le soutien financier du Département d’Etat, une petite équipe d’informaticiens, de sociologues et de juristes, travaille à la mise au point d’un logiciel permettant de créer des réseaux sans fil à haut débit, complètement autonomes qui fonctionneront sur des fréquences Wifi sans s’appuyer sur une infrastructure existante. Ni liaison téléphonique, ni câble, ni satellite. Ils seront mouvants, horizontaux, entièrement décentralisés et échapperont à toute surveillance. Ces systèmes pourraient être déployés sur le terrain dans diverses situations d’urgence, par exemple dans des

Robots, la bourse ou la vie ?

Il est communément admis qu’ « à long terme seules les actions » permettent de faire fructifier son capital, à tout le moins de le préserver, selon que l’on est optimiste ou … versé en histoire économique. De plus cela se produirait « sans risque » car « à long terme le risque disparaîtrait ». Il est également communément plus ou moins admis que l’on serait fondé à payer un gérant professionnel qui grâce à sa capacité à sélectionner les titres vous permettrait de sur performer l’indice des actions, à long mais aussi moyen terme. Pourtant, fin août 2011 que faut-il constater par exemple sur

Cyberguerre, le retard français

Aujourd’hui l’informatique est partout et les systèmes qui contrôlent nos moindres faits et gestes omniprésents. L’explosion des réseaux ne concerne plus seulement les ordinateurs. Elle touche à tous les aspects de la vie comme les "objets" embarqués dans nos poches et demain probablement - les industriels y travaillent déjà - les appareils médicaux embarqués communicants comme par exemple le pacemaker connectable à Internet. C’est une mutation sans précédent. La société numérique est en marche et nul retour en arrière n’est possible ni même envisageable. La sécurité des infrastructures pose

Hacktivistes à l'affût

Les hackers se radicalisent, Les Lulzsec, les A99 se rapprochent des Anonymous. Leur intelligence collaborative s'éloigne de plus en plus de l' "Hacktivisme" pacifique des premiers jours. A leurs yeux les actions vindicatives menées ne sont pas encore à la juste hauteur de la répression, corruption, collusion des gouvernements et du système financier mise en lumière par Wikileaks. Ils sont aussi déterminés à faire littéralement payer tous ceux qui souhaitent bâillonner la liberté d'expression incarnée par Julian Assange et de son site Wikileaks. Il est à craindre que des factions de Hackers

Bulle 2.0

Qui se souvient d’altavista, multimania, et autres nimportequoi.com ? C’était il y a 10 ans, Internet était jeune, insouciant, tout lui réussissait. Il suffisait d’écrire 3 lignes de Business Plan sur une nappe en papier, d’ajouter le fameux « .com » qui faisait toute la différence et les investisseurs accouraient de peur de manquer le train du progrès et du cash qui va avec. Bien évidemment la vilaine réalité a rattrapé tout le monde, la bulle Internet a explosé et tous ont promis-juré que l’on ne les y reprendrait plus. Depuis est apparu le Web 2.0 et tout a changé. Un site Internet web 2.0

Ubiquité des drones et limites de la violence légitime

Des Gaulois craignaient que le ciel leur tombe sur la tête. Des Grecs prêtaient à Zeus le pouvoir de foudroyer les insolents. Les citoyens de tous pays peuvent aujourd’hui se demander si des drones ne sont pas là-haut, prêts à frapper. Aux Etats-Unis, Maison Blanche, Pentagone et CIA sont, pour une fois, d’accord : combattre au sol ne peut être qu’un dernier recours ; faire donner l’aviation n’est qu’un moindre mal ; le fin du fin est d’utiliser des drones. Aucun pilote en danger. Précision garantie. Les ennemis de l’Amérique peuvent être abattus où qu’ils soient. Comme dans un jeu vidéo