Il faut accueillir plus d’émirs dans les hôpitaux français
Rappel des faits. Début mai, un étage entier de l’hôpital Ambroise Paré à Boulogne est privatisé au profit d’un émir anonyme. Emotion, scandale. C’est la première réaction qui nous tente tous. Regardons un instant, froidement, cette opération économique pour ce qu’elle est : une exportation de services à haute valeur ajoutée (l’émir vient en France dépenser ses dollars) par un pays, la France, qui souffre d’un chômage très excessif et d’une perte de compétitivité inquiétante. Il faut s’assurer que ces clients payent suffisamment cher pour que cette activité dégage une marge. 30% de plus