Pauvreté

Enfants de bourgeois et révolution

Des pauvres, il y en a depuis toujours. La plupart se résignent. Les riches ne tremblent guère. L’ordre est injuste mais stable. Tout change quand la classe moyenne s’effondre. Alors, surgissent de « nouveaux pauvres ». Les plus vieux ont du mal à accepter leur changement de condition mais se contentent de maugréer. Les plus jeunes, eux, rêvent de chambardement. L’ordre n’est plus seulement injuste, il devient instable. Cela s’est produit souvent dans le passé. C’est le cas aujourd’hui dans beaucoup de pays d’Occident où des enfants de bourgeois de plus en plus nombreux adhèrent à des partis

Le marché de l’émotion

Le Pakistan n’est pas « sexy ». L’image que les Occidentaux s’en font est celle d’un pays crasseux où la misère s’étale, où l’islamisme radical fleurit, où les services secrets vendent des secrets atomiques. Qui pâtit de cette image ? Pas Musharaf et ses ministres qui, géopolitique oblige, sont soutenus par les Américains. Les perdants sont les 3 millions de sans abri et les dizaines de milliers de blessés sur le point de mourir de faim, de froid et d’absence de soins après les tremblements de terre dans les montagnes du Cachemire. Ces malheureux n’ont pas vraiment ému nos opinions publiques

A partir de Juillet 2006, je vole de Londres

Le Président Chirac persiste et signe. A compter de Juillet prochain, une taxe de €40 sera prélevée sur tous les vols Internationaux en classe affaires. Il n'est pas besoin d'être grand clerc pour prévoir les conséquences d'une telle mesure: favoriser Londres, au détriment de Paris, et BA ou Cathay, aux dépens d'Air France. Au moment où notre compagnie dite nationale annonce des résultats convenables pour avoir « hedge » (pris des positions ? long terme) le fuel et le dollar ? des niveaux raisonnables. Pathétique!

Du virtuel pour un développement bien réel

Dans les couches pauvres des pays du tiers-monde, comme dans les populations du quart-monde des pays développés, le modèle économique imposé à l’individu est de type médiéval. En effet, faute d’authentification légitime et donc de crédit (au sens étymologique), les individus concernés sont exclus du système bancaire : aucun tiers de confiance ne certifie leur solvabilité et celle de leurs interlocuteurs. Toute transaction financière les impliquant est donc nécessairement limitée au liquide, voire au troc. Or, la globalisation foudroyante des moyens de communication a généré à l’échelle de la