Pauvreté

Vaincre la faim

A considérer le monde dans son ensemble, une réalité tragique apparaît en plein relief : c’est la réalité de la faim. Faute d’une nourriture suffisante, des millions d’hommes meurent ou mènent une vie diminuée. Sans même tenir compte des guerres et des famines provoquées par les belligérants, on peut estimer à 15 ou 20 % de la population mondiale le nombre de ceux qui souffrent de sous-nutrition. Si, par ailleurs, on évalue cette sous-nutrition à 20 ou 25 % du nécessaire, c’est une insuffisance totale de 3 à 5 % des produits de base qu’il s’agirait de combler. Or :   -                       La

Insupportables saisies

Quand les dettes d’un ménage dépassent la valeur de la maison qu’ils ont achetée et que cette maison représente l’essentiel de leurs biens, les propriétaires, s’ils ne deviennent pas SDF, sont obligés de réduire leur consommation. C’est une évidence que l’on a tendance à oublier tant les risques de crise bancaire emplissent les colonnes des journaux financiers. Pourtant les conséquences, à la fois sociales et économiques, des saisies immobilières dominent et domineront de plus en plus la campagne électorale américaine.

Vers une nouvelle pensée économique

Les théories économiques évoluent en fonction des réalités et les réalités les plus prégnantes viennent des pays les plus puissants. Le fait que de plus en plus d’Américains mettent en doute les bienfaits de la mondialisation va faire réfléchir les économistes. C’est le signe précurseur d’une évolution de la pensée dominante. En 2002, 78 % des Américains pensaient que les Etats-Unis bénéficiaient du libre-échange. En 2007, le pourcentage était de 59 % et, si l’on en juge par la tonalité des débats électoraux actuels, il est sans doute inférieur à 50 % aujourd’hui. D’où le risque d’un retour au

Les Darfour de demain

La guerre du Darfour avec implication du gouvernement soudanais, n’a commencé qu’en 2003 mais ses prémisses remontent aux années 80 quand la sécheresse et l’avancée du désert ont commencé à réduire les quantités d’eau disponibles. Les nomades du Nord (en grande majorité Arabes) et les paysans du Sud (en grande majorité Africains) sont entrés en concurrence. Racisme et politique s’en sont progressivement mêlés. Les carnages ont fait environ 200.000 morts et l’on compte aujourd’hui deux millions de personnes déplacées. Si tout va bien, 26.000 casques bleus vont être bientôt déployés, notamment

Voitures et portefeuille

En Europe comme aux Etats-Unis, les statistiques montrent que les inégalités se creusent. Inutile de les lire : il suffit se promener dans la rue et de regarder les voitures. Les berlines moyennes se font de moins en moins nombreuses. Les modèles haut de gamme et les modèles bas de gamme progressent. Ainsi déclinent les classes moyennes.

Un ordinateur pour tous les enfants du monde

Il est parfois des initiatives qui réjouissent. Lorsqu'en 2005 Nicholas Negroponte, co-fondateur du célèbre MIT Media Lab, décrivait la vision qu'il a eue d'un ordinateur pour tous les enfants du monde, un ordinateur portable à 100 dollars, on a ressenti le scepticisme d'une grande majorité d'acteurs. Et pourtant, ce rêve est en passe d'aboutir. Un ordinateur portable à 100$ pour tous les enfants du monde, avec un but noble et une conception quasi-idéale, presque idéologique. Tout a été réfléchi : matériaux solides et recyclables, ergonomie adaptée aux enfants et durée de vie importante

Le progrès à quoi bon ?

Deux informations a priori sans rapport ont ouvert les journaux télévisés du 4 mars 2007 : le record de vitesse du TGV à près de 575 km/h et, par ailleurs, les 9 enfants de maternelle qui ont eu droit à de l’eau et du pain en guise de repas à leur cantine. Deux images de la France d’aujourd’hui qui auraient pu finalement se dérouler dans la plupart des pays développés. Que retiendront les historiens dans quelques siècles de notre civilisation ? Probablement que toutes les technologies y auront vu le jour, du moins dans leur forme basique. En un siècle, nous avons créé l’automobile, l’avion, le

Presque 1 Million d’expulsables !

Notre pays, selon l’Insee, compte aujourd’hui 722.500 personnes en situation de loyers impayés depuis plus de deux mois. Comme chaque année, la « trêve hivernale" qui court du 1er novembre au 15 mars a expiré. Si les expulsions locatives, qui ont repris depuis, se poursuivent à leur rythme, cette douloureuse « facture sociale » à la française risque de se saler. Dans la capitale, certains propriétaires fonciers du XX arrondissement n’hésitent pas à réclamer des augmentations de loyer de près de 300 euros. Ils ne sont pas les seuls. Ces augmentations subites étranglent les locataires du secteur

Vrais « sans papiers » et faux charters

Contrairement à une idée acceptée par ceux qui ont envie d’y croire, le renvoi par charters des immigrés sans papiers est une pure illusion. Les sans papiers, s’ils veulent rester en France ou dans tout autre pays européen, prennent soin d’être vraiment sans papiers, c'est-à-dire de ne pas en avoir. Ils se trouvent ainsi originaires de nulle part, ce qui ne constitue pas une destination. Les expulsés ne peuvent donc appartenir qu’à deux catégories : il y a certains nigauds qui, sans avoir tous les justificatifs nécessaires, ont cru bon d’accomplir des démarches de régularisation ; et peut-être

Hyderâbâd mise sur les femmes de ménage

Lorsqu’une femme travaille et que son mari n’a pas d’emploi, celui-ci est bien obligé de la respecter. De plus, les femmes sont plus enclines que les hommes à mettre de l’argent de côté pour l’éducation des enfants. C’est en tout cas ce que pensent les entreprises High Tech installées à Hyderâbâd. Toutes ensemble, et avec l’accord des autorités locales, elles ont décidé que le personnel d’entretien serait exclusivement féminin et qu’un complément de salaire serait alloué pour l’éducation des enfants. Il faut dire qu’Hyderâbâd est, avec Bangalore, la capitale indienne des hautes technologies