MOI SI et je propose à tous le pari suivant : l’Euro existera toujours le 25 décembre 2013. Je suis prêt
à engager un million de dollars sur cette affirmation. Qui est prêt à relever le défi ?
La crise actuelle n’est pas une crise de l’Euro mais de l’endettement des gouvernements des pays de la zone Euro. Seraient-ils endettés en dollars, cela ne changerait rien sinon en pire.
En fait,
les gouvernements de la zone Euro ont profité de taux historiquement bas, pour s’endetter au-delà du raisonnable. Quand la drogue est bon marché, pourquoi s’en priver !
Les marchés ont "poussé à la roue" en assimilant deux faits très différents : les Etats qui adoptent l’Euro et ceux dont la finance est saine ! Leur équation c’était Grèce=Allemagne !
Mais depuis quand la monnaie dans laquelle est libellée une dette garantit-elle le remboursement ?
Marc Ullmann craint que tout ceci soit trop "intello" : les peuples vont se révolter et, tels les Vandales au Ve siècle, tout casser sans réfléchir. Or, tout
le monde sait bien que la dévaluation n‘est pas une solution. Pour être efficace, celle-ci devrait être massive. Elle entraînerait alors une inflation interne importante qui l’annulerait en partie. Il faudrait donc recommencer une 2ème fois, puis une 3ème fois. On arriverait à une "monnaie fondante" comme le rouble il y a 15 ans. Quels seraient les grands perdants de ce scénario ? Les retraités comme on a pu le voir dans la société qui a suivi l’URSS. Dès que les retraités le comprendront, les "beaux esprits parisiens" seront mis à l’index.
Alors
d’où vient la crise ? Elle vient, en partie, de la réussite de l’Euro. C’est, aujourd’hui, la seconde monnaie du monde, loin derrière le dollar, mais avant TOUTES les autres Car aucune autre monnaie ne peut rivaliser avec l’Euro :
- le Yuan et la Roupie ne sont pas convertibles ;
- les autres monnaies Franc suisse, Livre Sterling s’appuient sur des économies trop petites. Elles sont fragiles car le secteur financier de ces pays est hypertrophié ;
- le Japon reste puissant mais sa dynamique est arrêtée depuis 20 ans.
Je crois que
les banquiers américains, qui souhaitaient nous étouffer en gardant un Euro trop cher par rapport au dollar, commencent à se lasser et l’Euro baisse. Le Président d’EADS disait que chaque fois que l’Euro perdait un centime face au dollar, sa société gagnait 100 millions d‘Euros supplémentaires.
La BCE mène une politique très avisée et très sage, loin du fracas des campagnes politiques : ce n’est pas à elle de réparer les erreurs des autres.
Existe-t-il un membre du
Club prêt à parier avec moi ?
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