
1) Cadres intermédiaires et dirigeants sont désormais désolidarisés. Comment provoquer au sein des entreprises débat et négociations pour que l’échelle des rémunérations soit jugée plus juste ?
2) Faire passer l’emploi au rang de variable stratégique et non d’ajustement : accent sur la formation, la reformation, la conversion, la flexibilité interne avant l’externe, le travail à temps partiel (exemple spectaculaire de l’Allemagne au cours de ces dernières années). Ce qui n’interdit pas les investissements en Chine, Europe de l’Est, Maghreb …, si une base arrière de haute qualité professionnelle est préservée (c’est ce que l’on constate chez plusieurs groupes du CAC40 pourtant mondiaux).
Création d’un passeport pour trouver un emploi sous les couleurs d’un autre employeur : revue sans faiblesse des organismes de formation en contrepartie d’un marché quasiment public.
3) Encourager la croissance d’une classe d’entrepreneurs dynamiques voire agressifs (ce n’est pas le nombre qui compte mais la qualité), ayant une véritable culture entrepreneuriale et mondiale (l’exemple de Taiwan est le plus spectaculaire). Formations complémentaires ouvertes à créer dans le monde universitaire et des grandes écoles en liaison avec la CGPME, le MEDEF, l’AFEP,…).
4) Moyennes entreprises en nombre insuffisant. Ce problème permanent depuis quelques décennies a été résolu en Allemagne par l’appui des banques aux PME créées après la fin de la seconde guerre mondiale dont les dirigeants avaient vieilli.
Il faut pouvoir résoudre des problèmes successoraux, fiscaux, financiers … Pourquoi pas une agence spécifique offrant un appui sur tous ces plans.
5) Rachat des grandes entreprises françaises : pour l’éviter ou le limiter, organiser une veille sur la structure de leur capital sous l’égide d’une « war room » à l’Élysée ou à Matignon. Ce serait faire preuve « d’intelligence économique » à l’échelle de l’État.
Grâce à cette war room l’État devenu stratège (mais non dirigiste) apporterait également son appui aux quelques milliers d’entreprises qui font les exportations, la R-D …
6) Comment envisager le retour des finances publiques à la normale. Quand le début de reprise économique actuelle aura été consolidé (et après l’élection présidentielle ?), ne sera-t-il pas possible de lancer, comme le font les médecins sur les grandes pathologies, une « conférence de consensus » sur les nouvelles économies à faire, la politique fiscale à mener, la recherche de réservoirs de croissance (meilleure solution pour sortir du piège de la dette).
Car partout au sein de l’OCDE les dettes publiques vont devenir rapidement des dettes de temps de guerre ! Qu’en pensez-vous ?
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