
Arrêtons-nous à l’alimentation. Les conseils des autorités de santé pour un "mieux manger" – la nécessité de cinq fruits et légumes par jour, les risques de l’abus de sel et de gras, les bienfaits du lait... - foisonnent. Les personnes les suivant à la lettre sont-elles pour autant assurées de manger "sain" ? Pas si sûr ! D’après le bilan annuel de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), près de 52 % des fruits et légumes vendus en France contiennent des résidus de pesticides dont 8 % au-delà des seuils autorisés. Le lait n’est pas à l’abri non plus. Les laitières broutent de moins en moins d’herbe et de plus en plus d’un "supercarburant" à base de soja, de maïs et de blé, ingrédients bourrés d’oméga-6 et très peu d’oméga-3. Or, trop d’oméga-6 et pas assez d’oméga-3 peuvent favoriser cancers et maladies cardio-vasculaires. On peut citer également, la liste n’est pas exhaustive, le cas des volailles gavées aux antibiotiques entraînant une moindre résistance humaine à certains microbes...
N’est-il pas temps de produire un peu plus sain à l’heure où le gouvernement vient de lancer Nutrinet-Santé, la plus vaste étude au monde ? Le contenu des assiettes de 500 000 internautes français va être passé au crible pendant 5 ans. L’un des objectifs de cette étude est d’identifier les facteurs alimentaires influant sur la santé.
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