
La Russie a aussitôt salué cette proposition ; Dominique Strauss Kahn l’a qualifiée de piste à étudier sans tarder. Le prix Nobel d’économie américain Joseph Stiglitz, ancien conseiller de Clinton, a marqué son accord. Les Européens ne se sont pas prononcés à 27, mais plusieurs d’entre eux déclarent souhaiter une telle réforme.
Barack Obama, peut être surpris par cette annonce, a rejeté cette idée et confirme la volonté des USA de garder le rôle actuel du dollar. Prisonnier de son administration, ou Hérault de la domination monétaire de l’Amérique ? Certes Barack Obama ne peut pas désavouer à répétition son administration ; il l’a déjà fait sur la question des paradis fiscaux au cours du G20. Barack Obama ne peut pas non plus choquer son opinion publique en abandonnant d’un seul coup une hégémonie conquise de fait à Bretton Woods en 1945.
Mais Barack Obama a déjà démontré qu’il est un véritable homme d’Etat. Comme Lincoln en 1961, comme Roosevelt en 1929. Gageons qu’il saura prendre le recul nécessaire et permettre la mise en place d’une réforme essentielle, qui est aussi bien dans l’intérêt des américains que dans celui du reste du monde.
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