
En 1991, il eut, sans doute, été possible de jouer une autre carte que celle du « processus d’Oslo ». Des investissements dans les « territoires occupés » (Cisjordanie et Gaza), une autonomie plus grande conférée aux municipalités palestiniennes aurait peut-être été préférable à des négociations politiques dont Arafat tenait les clefs. Aujourd’hui, Gaza vit dans la détresse, la Cisjordanie dans la misère et la coopération économique ne peut venir à bout des haines accumulées.
Le Mur censé garantir la sécurité d’Israël sépare les Palestiniens de leurs « frères », ces Israéliens-arabes en passe de devenir des Arabes-israéliens. Pour l’Etat hébreu, c’est un défi stratégique. Pour la communauté internationale, une pressante obligation d’œuvrer vite et fort en faveur de la Paix.
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