L’accroissement des tensions internationales se traduit dans nos rues par davantage de contrôle, de vigilance, aux abords des ambassades, des bâtiments publics. D’une manière plus large l’élévation des préoccupations sécuritaires a entraîné dans les aéroports, les institutions, mais aussi dans les sièges des grandes entreprises, la multiplication des espaces de contrôle, et de facto une « bunkérisation » de l’architecture qui se traduit par une moindre transparence.
En ira-t-il de même pour nos villes qui comportent moins d’espaces publics ouverts, de nos immeubles, de moins en moins accessibles, de nos maisons, de nos voitures ? Comment une société inquiète pourra-t-elle produire un design plus rassurant (rond, chaud, protecteur, enveloppant) sans paraître défensif, inamical, angoissant ?
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