Toutes les espèces vivantes sur la planète répondent ? la même logique, celle introduite par la théorie de l'évolution de Darwin : les espèces qui survivent le mieux, celles qui ont survécu jusqu'? nos jours, sont celles qui se reproduisent le mieux. L'espace est donc occupé par les espèces qui ont le plus investi dans la reproduction. Chez l'homme, idem. Du fait de ce surinvestissement en vue de la reproduction, l’évolution a négligé la maintenance après la reproduction. Résultat : ? partir de 50 ans, les ressources pour assurer cette maintenance se raréfient. Aujourd’hui, les recherches sur les cellules souches et le génie génétique permettent de prendre le contre pied de l’évolution. L’homme assurera, de mieux en mieux, sa maintenance au cours du vieillissement et devient ainsi acteur de sa propre évolution. Faut-il aller jusqu’? modifier le patrimoine génétique de notre espèce pour faire face ? ce défi ? Cette question bouleversante sera probablement ? l’ordre du jour dans les prochaines décennies.
Faire plus que Darwin
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