Mondialisation

Et si la nouvelle Chine se souvenait de ses démêlés avec le libre-échange ?

Il y a 163 ans, le 29 août 1842, le traité de Nankin mettait fin à la «guerre de l'opium». Le gouvernement chinois renonçait à interdire l'importation de la drogue en provenance des Indes britanniques. Pourtant la drogue était une fabrication étrangère que les Chinois n’avaient pas envie de voir se répandre au sein de leur population. Les Anglais, par une politique dite de « la canonnière », avaient enfin réussi à faire plier les Chinois qui refusaient d’ouvrir leurs frontières à leur production. Aujourd’hui, l’Europe a tendance à penser que le textile à bas coût est une drogue insupportable

Kofi Annan de plus en plus pessimiste

Via notre correspondant ? New York : "Le secrétaire général de l’ONU n’est pas la personne au monde la plus mal placée pour percevoir les dangers qui pèsent sur le monde. Il est donc inquiétant de constater que plusieurs de ses interlocuteurs aient récemment été frappés par l’épaisseur de son pessimisme. Selon l’un d’entre eux, « Kofy croit que tout peut péter ? tout moment » ! Le tableau brossé par le secrétaire général est particulièrement sombre. Non seulement le chaos irakien risque de faire contagion mais de nombreux pays sont au bord de l’explosion. La stabilité toute relative du

L’Europe levier

Nul besoin d’être un esprit puissant pour comprendre que si le Lichtenstein voulait introduire des normes spéciales pour que les moteurs des voitures soient moins polluants, les constructeurs n’hésiteraient pas à renoncer à ce minuscule marché. Il n’est pas non plus besoin d’être particulièrement perspicace pour savoir que si l’Union Européenne toute entière imposait des normes, tous les constructeurs du monde s’y conformeraient afin de ne pas s’exclure d’un immense marché. L’Europe peut, non seulement, être un levier mais tout indique qu’elle va l’être. Tôt ou tard, les Européens voudront

Risque terroriste

Une menace mondiale Les attentats du 11 septembre marquent un tournant dans l’histoire du terrorisme islamiste dont on peut faire remonter les origines ? la victoire, en 1994, du « salafisme » en Algérie. La violence terroriste prend alors un nouveau visage. Nul ne conteste aujourd’hui que le terrorisme islamiste est devenu l’un des enjeux majeurs du XXIe siècle. Les attentats antioccidentaux en 2002 se multiplient : le 11 avril ? la synagogue Ghriba ? Djerba, le 8 mai ? Karachi (Pakistan) contre un bus transportant des ingénieurs et ouvriers français, le 14 juin contre le consulat américain

Nouveaux dangers, vieilles doctrines

Plaidoyer pour une défense civile. Tout le monde le sait bien : aujourd’hui nous risquons beaucoup plus de subir des attaques terroristes de grande ampleur que des déferlements de divisions blindées ou des bordées de missiles venant de l’Est. Et que fait-on face ? cette menace d’un nouveau type ? L’on continue ? se gargariser de vieilles doctrines et ? agiter de vieilles recettes. Dans notre monde ultra médiatisé, le terroriste veut marquer les esprits. D’où les attaques ciblées dans les grandes villes : Paris en 1995, New York en 2001 ou plus récemment Madrid en 2004. Mais au del? , l