Finance

Goldman Sachs, l’indésirable

Quand Charles Erwin Wilson, Secrétaire à la Défense sous la présidence Eisenhower affirmait : « What is good for General Motors is good for America » cela pouvait se comprendre : les usines tournaient, l’économie avançait, c’était bon pour les Etats-Unis. Même le « soft power » y trouvait son compte : les fameux camions GMC avaient sillonné les routes du monde pour contribuer à la victoire qui libérait des peuples. La marque était synonyme de puissance mise au service du Bien. Qui, aujourd’hui, oserait soutenir que « What is good for Goldman Sachs is good for America »? Personne ! De nombreux

Crise financière : une chance pour faire progresser l’Europe politique ?

La crise financière, la dette grecque qui n’en finit pas, des plans de rigueur qui « fleurissent » dans tous nos pays, les banques françaises (notamment) chahutées en Bourse … Voici que notre système dit « libéral » nous impose une nouvelle dictature, celle des « marchés ». Paradoxal n’est-ce pas ? Que se passe-t-il ? Ce n’est pas le système qui est en cause, c’est sa régulation. En effet, livré à lui-même, le capitalisme n’a d’autres limites que celles que lui fixe son marché. Limites qu’il cherche à repousser sans cesse par toujours plus d’innovation. Pour preuve la capacité quasi infinie du

“Face”, “Fair” ou “Market" Value?

Les banques européennes ont-elles un besoin urgent de recapitalisation ? Le FMI dit « oui », la BCE dit « non ». Tout dépend de l’idée que l’on se fait de la correcte évaluation des créances sur des Etats souverains. Les libéraux pur jus partent du principe qu’un actif vaut le prix auquel on peut effectivement le vendre. Cela peut changer d’un jour à l’autre. C’est ce que l’on appelle la « market value ». Les traditionalistes avaient l’habitude de raisonner autrement : on achète à tel prix ; tant que l’on n’a pas revendu, on n’a rien gagné ni rien perdu. Pour les obligations d’Etat on peut, si

France : alarme budgétaire

Il est difficile d’obtenir des chiffres précis sur l’évolution budgétaire pour l’année en cours. La discrétion du Ministère des Finances n’est pas de bon augure. Selon les engagements pris, le déficit 2011 ne devrait pas dépasser 90 milliards d’euros. Or, tout indique que l’on avait, fin juillet, déjà atteint le seuil de 60. En gros, le même chiffre qu’en 2010 où le déficit a atteint 140 milliards en fin d’année !  

Robots, la bourse ou la vie ?

Il est communément admis qu’ « à long terme seules les actions » permettent de faire fructifier son capital, à tout le moins de le préserver, selon que l’on est optimiste ou … versé en histoire économique. De plus cela se produirait « sans risque » car « à long terme le risque disparaîtrait ». Il est également communément plus ou moins admis que l’on serait fondé à payer un gérant professionnel qui grâce à sa capacité à sélectionner les titres vous permettrait de sur performer l’indice des actions, à long mais aussi moyen terme. Pourtant, fin août 2011 que faut-il constater par exemple sur