Biologie

Cherche père biologique sur le Net

Agé de 15 ans, un adolescent, né d’une fécondation à partir du sperme d’un donneur anonyme, avait une obsession : trouver la moindre parcelle d’information qui l’aiderait à retrouver son père biologique. Nourri à l’Internet, comme tous les jeunes de sa génération, ses talents de limier l’amène à un site commercial qui gère une immense base de données génétique destiné à aider les gens dans leurs recherches généalogiques. Il leur envoie un échantillon d’ADN. Et là, bingo ! Le test effectué lui permit de trouver assez d’éléments pour remonter vers son père. Ce précédent, s’il venait à se

Maladies neurovégétatives : l’arme du microchimérisme

Durant la grossesse, un petit nombre de cellules souches fœtales s’ « égarent » hors du placenta, passent dans le sang de la mère et vont se nicher dans les tissus du foie, de la rate ou de la peau... Elles peuvent y survivre des années et jouer un rôle réparateur sur les organes endommagés. Ce phénomène est appelé microchimérisme foeto-maternel. Il participe des stratagèmes de dame nature et de l’évolution puisque le fœtus et, plus tard, l’enfant, aura une meilleure chance de survie si la mère est en bonne santé pendant et après la grossesse. Jusqu’ici ce phénomène n’a jamais été observé dans

Biologie et société

Depuis que l’homme a domestiqué le feu, les processus de modernisation ont toujours été socio- technologiques : les inventions ne décollent que lorsque la société est prête ? les recevoir ; puis la diffusion des technologies accélère les transformations sociales. C’est ainsi qu’? partir du milieu des années 80, l’évolution des gens et du tissu social est entrée en synergie avec les progrès des technologies des micro communications interpersonnelles. Cette rencontre a donné au processus de modernisation un caractère explosif favorisant le développement des réseaux et intensifiant leurs

Faire plus que Darwin

Toutes les espèces vivantes sur la planète répondent ? la même logique, celle introduite par la théorie de l'évolution de Darwin : les espèces qui survivent le mieux, celles qui ont survécu jusqu'? nos jours, sont celles qui se reproduisent le mieux. L'espace est donc occupé par les espèces qui ont le plus investi dans la reproduction. Chez l'homme, idem. Du fait de ce surinvestissement en vue de la reproduction, l’évolution a négligé la maintenance après la reproduction. Résultat : ? partir de 50 ans, les ressources pour assurer cette maintenance se raréfient. Aujourd’hui, les recherches sur