
Pour que ce conte de fée devienne réalité, il affirme qu’il est urgent de détruire les « Armes de Destruction Massives » prétendument accumulées par Saddam.
Acte II : Un jeune Sénateur de l’Illinois, Barack Obama, prend position contre l’intervention en Irak. Comme le pouvoir taliban a été écrasé en Afghanistan, il préconise d’y « finir le job ».
Acte III : Obama mène campagne. En Irak, les faits lui ayant donné raison, il peut se permettre de rester fidèle à ce qu’il a déjà dit. Sur l’Afghanistan, il aurait été logique que la mauvaise tournure prise par les évènements le conduise à changer de registre. Soit il ne l’a pas compris, soit il a eu peur d’être qualifié de « pacifiste » et que cela l’empêche d’être élu.
Acte IV : Obama, devenu Président, constate que le « nation building » de l’Irak a tourné au fiasco et craint qu’il en aille de même en Afghanistan. Dans l’espoir d’en sortir la tête haute avant les élections de 2012, il se résout, fin 2009, à envoyer des renforts.
Rendez-vous est pris pour 2011. Il risque de mal tourner.
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