Terrorisme

Afghanistan : printemps pourri

Action Contre la Faim procède à la réouverture de bases qui fonctionnaient au ralenti pendant la période hivernale. Isabelle Moussard-Carlsen, responsable géographique pour l’Afghanistan, écrit, dans une communication datée du 23 mars : « Le retour du printemps, la réouverture progressive des cols de montagnes et des routes s’accompagnent de la recrudescence de l’insécurité. Le mollah Omar a lancé un appel pour faire de l’Afghanistan « un four en flammes ». A Kaboul, le nombre des victimes d’attentats a doublé sur la période 2005/2004. Nombreux incidents entre les Talibans d’une part et les

Filières atomiques

Un procès qui se déroule actuellement à Mannheim met en lumière la complexité des circuits utilisés pour la prolifération nucléaire. Un ingénieur, Gotthard Lerch, est accusé d’avoir facilité, entre 1999 et 2003, l’exportation en Libye de composants utilisés pour l’enrichissement de l’uranium. Le trafic a été découvert lorsque Kadhafi, pour se réconcilier avec l’Occident, a démantelé des installations dont, jusqu’alors, il avait nié l’existence. L’examen du dossier libyen a permis de remonter une filière conduisant à Abdul Khan, ce savant pakistanais qui a vendu de nombreux secrets non

Barrage aux terroristes ?

Aux dires du Général Azimi, porte parole du ministère de la Défense du gouvernement afghan, vingt talibans ont été arrêtés le 17 septembre alors qu'ils s'apprêtaient ? faire sauter un barrage. D'après cet officier, cité par CBS news, des milliers de morts auraient pu être dénombrés si le barrage avait été détruit. Ceci montre, au minimum, que des terroristes en général et ceux d'Al Qaïda en particulier peuvent penser ? attaquer des barrages. Pour se faire une idée des moyens ? employer ils peuvent soit consulter Ben Laden, ingénieur de travaux publics, soit s'inspirer sur Internet de la charge

Risque terroriste

Une menace mondiale Les attentats du 11 septembre marquent un tournant dans l’histoire du terrorisme islamiste dont on peut faire remonter les origines ? la victoire, en 1994, du « salafisme » en Algérie. La violence terroriste prend alors un nouveau visage. Nul ne conteste aujourd’hui que le terrorisme islamiste est devenu l’un des enjeux majeurs du XXIe siècle. Les attentats antioccidentaux en 2002 se multiplient : le 11 avril ? la synagogue Ghriba ? Djerba, le 8 mai ? Karachi (Pakistan) contre un bus transportant des ingénieurs et ouvriers français, le 14 juin contre le consulat américain

Nouveaux dangers, vieilles doctrines

Plaidoyer pour une défense civile. Tout le monde le sait bien : aujourd’hui nous risquons beaucoup plus de subir des attaques terroristes de grande ampleur que des déferlements de divisions blindées ou des bordées de missiles venant de l’Est. Et que fait-on face ? cette menace d’un nouveau type ? L’on continue ? se gargariser de vieilles doctrines et ? agiter de vieilles recettes. Dans notre monde ultra médiatisé, le terroriste veut marquer les esprits. D’où les attaques ciblées dans les grandes villes : Paris en 1995, New York en 2001 ou plus récemment Madrid en 2004. Mais au del? , l