Populisme

« Travaillez, prenez de la peine... le travail est un trésor »

La cause des gilets jaunes reste soutenue par une majorité de Français, malgré les débordements et les violences bien condamnables. Dans les fondements des demandes qui vont émerger du Grand débat va dominer l'accroissement des inégalités, avec ses illustrations majeures qui exaspèrent : la fraude fiscale, les salaires des dirigeants et des hauts fonctionnaires, l'insolente richesse des héritiers de fortunes et les gains insolents des virtuoses de la spéculation. De l'autre coté du tableau, tous les pauvres, les exploités en tout genre, les travailleurs payés au lance pierre, notamment les

L’apparition du pouvoir incontrôlé de la foule

Beaucoup d’auteurs qui consacrent leurs réflexions aux Gilets jaunes fonctionnent dans le cadre classique de l’histoire et de l’économie traditionnelle : références à Louis XVI, … Certes des invariants dominent l’évolution, tels que les besoins fondamentaux, les pulsions sociales (désir d’enrichissement …) et quelques principes d’organisation politique, mais il y a aussi les facteurs passés sous silence et que je résumerai dans l’affirmation suivante : en 2007 a été introduit l’iPhone dans le public et 2011 a connu le printemps arabe qualifié à juste titre de révolution Facebook. C’est pour

Emmanuel Macron, Louis XVI des temps modernes ?

La haine contre Emmanuel Macron, exprimée parfois violemment ces dernières semaines, peut surprendre. Cet homme, jeune, avec son physique de premier de classe, ses manières policées, son ton posé, n'a pourtant rien pour inspirer spontanément de l'antipathie. Certes, son calendrier de mesures a été un peu à contretemps. Il s'est empressé de supprimer l'ISF, alors que les mesures « sociales » comme la suppression de la taxe d'habitation vont s'étaler sur plusieurs années. Certes, il s'est montré blessant lorsqu'il a parlé des « Gaulois réfractaires », de « ceux qui ne sont rien » et autres

Quel genre de "facho" est Bolsonaro

Jair Bolsonaro, le personnage pour lequel on voté massivement les électeurs brésiliens aux présidentielles les 7 et 28 octobre, est d’extrême droite, se déclare lui-même nostalgique de la dictature des années 1964-1985 et représente certainement une menace pour les libertés des Brésiliens. Mais encore ? Autoritaire ou fasciste ? Où le classer dans la longue histoire des ennemis de la démocratie ? Son ascension fulgurante est un tournant, et pas seulement pour le Brésil. Que les électeurs votent pour lui n’est pas nouveau. Les fascistes de Mussolini ont remporté des succès aux élections avant

Et la démocratie en Italie, tout le monde s’en fout ?

Où vont la démocratie, les libertés et l’Etat de droit en Italie ? Cette question capitale semble secondaire dans les réactions et commentaires suscités par les cataclysmes politiques qui s’enchaînent depuis les élections législatives du 4 mars qui ont mis en tête les deux principaux partis anti-système : la Ligue et le Mouvement 5 étoiles. L’économisme est à son comble. Certes le contrat de coalition qu’ont tenté les deux partis anti-système, simple addition des promesses démagogiques de l’un et de l’autre, était irréaliste et avait tout pour déclencher une crise financière en Italie et en