Une nationalisation rampante
La fusion annoncée entre GDF et Suez attire les foudres des syndicats et de certains partis politiques au motif que cette fusion ne serait que la privatisation de GDF. La réalité économique est tout autre et il s'agit en fait d'une nationalisation rampante de Suez. M. Fillon lui même a déclaré sur les ondes que le pourcentage consolidé de l'Etat dans le nouvel ensemble sera de 40 %, bien supérieur à la minorité de blocage. Tout le monde sait bien qu'en détenant 40 % du capital d'une entreprise, le reste étant très dilué, on y fait la loi. Il est, dès lors, peu probable que les autorités belges