Cohésion sociale

Pour la ré-invention d'un nouvel humanisme politique

Par goût et par expérience, Jean-Paul Delevoye est un observateur privilégié des évolutions de fond qui traversent le fonctionnement de notre société. En 2010, frappé par l’expérience qu’il vivait de médiateur de la République, il était venu au Club des vigilants nous parler de « La République en danger ». Il a depuis été président du Conseil économique, social et environnemental et occupe aujourd’hui la fonction de haut commissaire à la réforme des retraites (après avoir présidé cette année la commission nationale d’investiture aux législatives d’En Marche !). Son intervention et les échanges

Edith Cresson et les Ecoles de la 2e chance ou comment contourner les blocages du système français pour faire réussir des jeunes qui ont tout raté

« Chaque année, plus de 100 000 jeunes sortent sans diplôme du système scolaire ». Plus de 20 ans après avoir initié son projet des « E2C », Edith Cresson continue d’affirmer sa révolte. « C’est criminel de mettre des jeunes dans un système dont on sait qu’il ne fonctionnera pas ! ». Il ne s’agit pas de tous les jeunes mais de « ceux qui, principalement par manque d’appui au sein de leur famille ET par l’inadaptation du système scolaire français, échouent très jeunes et se retrouvent hors course ». Ces jeunes ont « lâché » et ont été lâchés : 20% de ceux qui sortent de CM2 ne savent pas

Réformer, c'est possible !

Pour parvenir à réformer, deux maîtres-mots pour Jean-Paul Bailly, invité du Club le 10 janvier dernier : le dialogue ET la confiance. Et, aussi, le soin accordé à la prise en compte du « temps ». " La légitimité se construit avec le temps " : " cela n’a aucun sens de prendre des décisions à l’avance " comme le font, sous la contrainte médiatique, la plupart des candidats à une élection en édictant un catalogue de mesures en guise de programme. " Cela amène d’abord la polémique et, ensuite cela détruit complètement la confiance quand on se rend compte que la plupart sont inapplicables ". Ceci

S’adapter à la croissance lente : l’analyse des Vigilants

Il faut traiter le ralentissement de la croissance un peu comme le changement climatique. Ce n’est pas un objectif. Il faut juste reconnaître qu’une tendance de moyen terme semble durablement installée. Alors il faut en mesurer les conséquences ‑ pas toutes négatives ‑ et réfléchir aux adaptations qui s’imposeront. Le meilleur moyen de ne pas la subir c’est d’oser la regarder en face. Les conclusions et recommandations qui suivent (voir texte intégral en PDF) résument les échanges menés pendant un an par un groupe de réflexion du Club des Vigilants. Elles concernent d’abord la France mais