Les femmes de plus en plus vecteurs du processus de modernisation

080713-Etudiantes.jpgA Oman, les femmes vont plus à l’université et réussissent mieux que les hommes au point qu’on a dû établir un quota en faveur des hommes. En Iran, il y aurait à l’université 2/3 de femmes pour 1/3 d’hommes. En France, en Allemagne les femmes issues de l’immigration (notamment d’origine arabe ou turque) réussissent mieux à l’école et à l’université que les hommes.

On fait l’hypothèse que les femmes se donnent plus de mal, qu’elles voient l’éducation comme un chemin de liberté indispensable si elles veulent échapper à la tyrannie masculine. C’est pour elles la seule façon d’échapper, un tant soit peu, au carcan et de prouver qu’elles peuvent réussir. Les hommes, quant à eux, sont relax. 

Ce phénomène n’est pas limité à l’école et à l’éducation. Au Bengladesh, c’est sur le caractère industrieux et entreprenant des femmes que repose le développement du micro crédit et du projet Danone. 

Le journal Le Monde a sorti récemment un article sur le succès des filles à l’école. Etude après étude, le constat reste le même : les filles battent les garçons à l’école. C’est vrai dans toute l’Europe où elles sont plus nombreuses à être diplômées de l’enseignement secondaire ou supérieur et sont moins en échec scolaire que les garçons. Le Monde affirme que cela n’est pas dû à d’éventuelles capacités biologiques ou cérébrales supérieures. Des études sociologiques fourniraient un début d’explication : l’école est le lieu où les filles expérimentent très tôt le fait qu’elles peuvent être égales voire supérieures aux garçons. Et leurs mères les poussent davantage que par le passé à devenir indépendantes.

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