Depuis que l’homme a domestiqué le feu, les processus de modernisation ont toujours été socio- technologiques : les inventions ne décollent que lorsque la société est prête ? les recevoir ; puis la diffusion des technologies accélère les transformations sociales. C’est ainsi qu’? partir du milieu des années 80, l’évolution des gens et du tissu social est entrée en synergie avec les progrès des technologies des micro communications interpersonnelles.
Cette rencontre a donné au processus de modernisation un caractère explosif favorisant le développement des réseaux et intensifiant leurs interactions. Le mouvement se poursuit et est encore porteur de nombreux changements mais une autre synergie s’amorce. Les personnes, la société civile, les entreprises, les pouvoirs publics, sont confrontés au défi d’apprendre ? piloter le vivant au moment où, précisément, la biologie moléculaire, les neurosciences, les biotechnologies et de façon générale toutes les sciences du vivant, font des progrès conceptuels majeurs dont on pressent qu’ils vont déboucher sur des applications. Elles entrent déj? et vont entrer plus encore en synergie avec le processus de transformation de notre civilisation. Elles vont s’en nourrir tout en l’accélérant. La nature des organisations, la conception des moyens de production, la notion d’équilibre ? trouver dans nos vies personnelles s’en trouveront modifiées.
Commentaires
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Je partage cette vision et j'y vois un lien certain avec la bioeconomie.
Cette nouvelle approche de l'économie, est-elle amenée à se développer en Europe et au sein de nos entreprises pour leur permettre de conquérir de nouveaux marchés tout en intégrant davantage la dimension humaine? L'OCDE travaille déjà sur cette thématique, elle pourrait donc être porteuse de sens.
Avis aux vigilants qui souhaiteraient s'emparer du sujet...
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