Japon : le chant du cygne de l’automobile

080204-Embouteillages.jpg2007 restera comme une année noire pour l’industrie automobile dans l’Archipel. La chute du nombre d’immatriculations est sans précédent : avec une baisse de plus de 7%, moins de 3,5 millions de véhicules ont été vendus. Soit autant qu’en… 1972 et moitié moins que le record de 1990 !

Les raisons de cette désaffection des Japonais pour la chose automobile ? La difficulté croissante à utiliser une voiture en ville,  le coût prohibitif d’entretien mais aussi la qualité des transports publics sont invoqués. Avec un baril de pétrole qui flirte avec les 100 $ et qui, selon de nombreux spécialistes, n’est pas près de baisser, l’exemple japonais restera-t-il une exception ? Faudrait-il, au contraire, y voir un signe avant-coureur de ce qui pourrait se passer dans la plupart des pays développés ?

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Commentaires

Chère Meriem

Le marché intérieur japonais, après avoir été pendant 40 ans un marché essentiellement de première acquisition, est devenu progressivement un marché de renouvellement. Il n'est pas étonnant que les immatriculations aient été divisées par deux entre 1990 et aujourd'hui.

Dans les pays émergents, le marché restera longtemps un marché de première acquisition. Il faudra par exemple qu'il y ait 400 millions de voitures en Chine pour que le taux par habitant soit comparable au Japon !

Le challenge pour les fabricants japonais n'est pas du tout de vendre plus au Japon, mais de fabriquer dans les pays émergents pour arriver à y vendre à un prix accessible pour les "locaux", et puis tant qu'à faire, d'exporter vers les pays "riches".

L'exemple de la Logan de Renault est aussi très significatif.

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