Si vous giflez votre robot domestique, pourra-t-il porter plainte contre vous ? Si votre robot cause un sinistre, sera-t-il juridiquement responsable ? Avocat, Anthony Bem a commencé à réfléchir à ce genre de questions. Il interviendra, vendredi 12 décembre lors d’un petit-déjeuner débat sur le thème : « Quels droits demain pour les robots ? ».
C’est Isaac Asimov, écrivain de science fiction, qui a été un des précurseurs dans la réflexion sur les implications futures de la robotique dès 1942 avec le Cycle des robots, nous dit Wikipédia. Asimov a instauré un principe simple : un robot ne doit pas mettre en danger un humain.
À partir de ce principe, il a, toujours selon Wikipédia, élaboré les premières règles éthiques sous la forme des 3 lois de la robotique :
- "Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger.
- Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.
- Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi".
L’objectif de ces lois est simple et clair : préserver l’homme des atteintes que pourraient lui porter les robots mais aussi préserver les robots d’éventuelles maltraitances.
A l’heure des drones, ce principe n’est-il pas d’ores et déjà caduc ?
Gageons qu’Anthony Bem nous aiderait, lors de son intervention, à y voir plus clair.
Anthony Bem anime un blog – près de 1700 articles à ce jour :
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