J’ai lu, ce matin dans un « gratuit », un article sur l’intérêt grandissant de nos enfants pour les jeux vidéo et les technologies du numérique.
L’utilisation de l’IPad permettrait, une évolution rapide de nos chers angelots dès le premier âge. Par contre, l’utilisation des PC, téléphones portables et autres technologies de pointes dans des âges plus avancés serait un facteur limitant le développement avec entre autre comme conséquence, la surcharge pondérale.
L’addiction de nos chères têtes « blondes » est de toute façon à présent un fait avéré de société. L’homo-geek (« guik » en français) a depuis longtemps déserté les écrans de TV pour venir s’installer devant les écrans LED géant de son surpuissant ordinateur ou de sa console de jeux.
La virtualité a donc bel et bien gagné la partie mais … est-elle utile ou néfaste à celui qui en use et en abuse au niveau de son quotidien et de sa vie ?
Dans la Rome antique, désolé de repartir aussi loin, il fallait pour pouvoir le maîtriser, donner des Jeux au Peuple. Au travers des gladiateurs, celui-ci avait en effet la possibilité de s’extraire de son quotidien et par la même de mieux en accepter les contraintes et les difficultés. Le sport, le cinéma, la littérature, n’ont semble-t-il pas d’autre objet que celui de la projection de la personne en quête d’évasion, une projection en finalité et à priori sans conséquence.
Le sommet est atteint avec les jeux numériques où la réalité virtuelle est si intense qu’elle projette l’individu dans des mondes oniriques dans lesquels il se trouve confronté aux pires difficultés, charge à lui de trouver les réponses adéquates.
La transposition au monde réel des compétences virtuelles acquises, si difficile et délicate qu’elle soit, n’est cependant pas impossible, même si certains comportements permis par les jeux vidéo auront une limite quasi immédiate dans le monde réel. Toutefois, les jeux font aussi appel à la logique, à l’intelligence, aux stratégies d’alliance et aux jeux des acteurs et même à la résilience qui enrichissent l’individu et on peut considérer que ces acquis que l’on peut qualifier d’exceptionnels sont parfaitement transposables.
Un ami, officier français, me faisait part récemment d’une observation qu’il avait faite au sujet des soldats américains dont l’attitude au combat semble déjà calquée sur des comportements exportés des jeux vidéo :
« L’ennemi n’est plus pour eux qu’une cible dépersonnalisée … c’est pour cela qu’ils craquent quand ils sont confrontés à une situation d’engagement bien réelle, … l’utilisation des drones et des nouvelles technologies dans le militaire ne va pas arranger les choses ».
Alors pour répondre à la question posée ci-dessus, je dirais oui, oui cela peut-être utile et même que cela peut quelquefois apporter un plus …
… si tant est que l’individu maîtrise, en toute connaissance de cause, l’utilisation du potentiel que lui confère la pratique des Jeux.
L’humain réel doit donc passer, comme dans les jeux vidéo, au niveau supérieur.
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