Beaucoup de beaux esprits des élites françaises regardent avec attendrissement la Chine en expliquant que "nous les démocrates" avons un handicap irrattrapable : il est devenu impossible de gagner des élections libres sans court-termisme, populisme et paillettes. Ce ne sont pas vraiment les armes qu'Angela Merkel a utilisées.
Les mêmes beaux-esprits ou d'autres en tirent la conclusion qu'il est impossible de suivre une opinion publique qui ne comprend rien (au nucléaire, a la finance spéculative, a l'équilibre des dépenses publiques, aux engagements militaires hors du territoire...) et a tort contre les lobbys et les élites techniques. Il faut donc l'ignorer et être "pédagogiques". Ce n'est pas non plus ce qu'a fait Angela Merkel sur la transition nucléaire, face à une opinion publique presqu'unanimement pour la sortie du nucléaire.
La démocratie peut être une force formidable quand on traite l'électeur comme un partenaire responsable.
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